Portrait critique à la manière de La Bruyère

C’est un homme du nom de Pierre-Alain du Roy, issu d’une famille de la noblesse, qui est lui-même politicien, il multiplie les résidences secondaires à travers le monde, les voitures de luxe, les bateaux, les costumes à plusieurs milliers d’euros. Concernant sa personnalité il a un ego de la taille de l’univers, il aime se faire voir, il écoute du jazz non pas car il aime ça mais parce que c’est

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« classe »I Il se vante d’avoir lu des livres dont il n’a pas compris le sens, il sait tout et a tout vu. Il est doté d’une confiance qu’il pense sans faille, et est toujours en train de frimer en étalant sa fortune, en parlant de ses soit-disant « amis » célèbres, mais quand on place cet homme face à ses erreurs et ses responsabilités il se démonte totalement, n’assume plus rien du tout, il devient l’homme le plus lâche du monde, muni d’une mauvaise foi sans égal.

C’est un manipulateur, il peut vous faire entendre ce qu’il veut, vous faire voir du blanc là où c’est du noir. S’il doit négocier avec vous il vous caressera dans le sens du poil. C’est un politicien véreux avec des affaires suspectes derrière lui, mais comme il a du pouvoir et qu’il est « fils de », il lui suffit de parler à quelques personnes, de graisser quelques pattes et il arrive toujours à s’en sortir.

Il n’y connaît pas grand-chose à la politique, mais c’est un beau parleur, quand il tient un discours il flatte toutes les personnes qui le mèneront à son but. En réalité sa famille a tout créé pour lui, son chemin était tout tracé avant même sa naissance. Sans ça, il n’en serait pas là aujourd’hui, mais il s’attribue quand même tout le mérite de sa réussite.

Il n’a jamais connu l’échec car tout lui a toujours été servi sur un plateau d’argent, c’est pour cela que si vous lui refusez quelque chose, il deviendra rouge de colère. Il abuse de son pouvoir et de son rôle dans la société pour arriver à ses fins en menaçant les personnes qui ne se mettent pas à genoux devant lui.

Il est arrogant et odieux, mais devant les caméras et sa famille, dont il cherche à s’attirer les faveurs pour avoir l’héritage, il devient doux comme un agneau. Mais en réalité il ne respecte que lui même et est rempli de mépris envers tout le monde, écrasant sans réfléchir à deux fois, tout ce qui se mettra en travers de son chemin.

Au fond, cet homme est si faux et a tellement de facettes que je doute que luimême sache encore qui il est vraiment. Tout ce qu’il fait, n’est qu’une immense mascarade pour arriver au « trône » qui, il le sait, un jour il possédera comme il possède la foule à ses pieds, qui l’applaudit, aveugle de cette mascarade qui se déroule sous ses yeux. Au fond, rien n’a changé, les courtisans que l’on décrit aujourd’hui, sont les mêmes que ceux que La Bruyère décrivait à l’époque.

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