Note de synthèse sur le sport

 Note de synthèse : « le sport »

Le sport est un réel moyen de cohésion sociale. Il transmet de nombreuses valeurs et règles sociales. Le sport moderne se définit par plusieurs éléments indispensables. La mise en œuvre d'une ou plusieurs qualités physiques : activités d'endurance, de résistance, de force, de souplesse, etc. La pratique équilibrée d'un sport aide à se maintenir en bonne santé physique et mentale. A l'inverse, l'absence totale d'exercice physique ou le surmenage sportif, sont mauvais pour la santé. Le sport participe beaucoup à la socialisation des individus. En effet, c'est en pratiquant un sport, que l'individu s'imprègne de certaines règles sociales. Le simple fait de se retrouver entre amis pour jouer une partie de basketball, par exemple, est considéré comme un événement social où des échanges entre personnes ont lieu. Pratiquer un sport en équipe permet aux individus de partager quelque chose en fonction des classes sociales, du sexe, de l'origine... Toutefois, de nombreuses défaillances subsistent et mettent à mal l’image idéale décrite dans les institutions sportives. La menace la plus sérieuse se trouve dans l’essence même du sport, dans son pouvoir d’exclure les individus de la pratique. Ainsi, il creuse les différences entre les groupes sociaux. C’est cette opposition inclusion/exclusion sociale que nous nous proposons d’analyser dans cet exercice. Pour cela nous allons nous allons nous aider de ; l’interview d’un sociologue du sport : Michel CAILLAT, la revue « Hommes et migrations ». Article du N°1226: Au miroir du sport, du Conseil économique et social, Assemblé plénière des 10 et 11avril 2007, Relais n°104-le magasine du ministère de la jeunesse, du sport et de la vie associative Déc.2005/ Janvier 2006, le courrier de l’Unesco avril , plaidoyer pour un sport de masse : frederico MAYOR, , Raymond Thomas : sociologie du sport- que sais-je.

Nous nous demanderons en quoi le sport est-il facteur d’intégration sociale mais également d’exclusion sociale. Ainsi, nous verrons dans une première partie que le sport permet la socialisation des individus, puis dans une deuxième nous reviendrons sur les obstacles qui entravent les mécanismes d’intégration par le sport.

1. Le sport, une aide à la socialisation

 A/ Un vecteur d’intégration et de socialisation

Le sport est devenu de nos jours, un moteur d’intégration sociale, car il renvoie à un apprentissage collectif, des valeurs et règles sociales. Il contribue à la construction individuelle par la multiplication des expériences, laquelle favorise l’apprentissage de la négociation avec les autres et permet d’expérimenter ses propres limites. En somme, les sports collectifs permettent de développer plus particulièrement l'esprit d'équipe, la solidarité ou encore la coopération. L'acceptation de ces différents rôles dans une équipe inculque une certaine responsabilité à avoir un certain comportement (offensif/ défensif). Au sein d'une équipe les rôles occupent une place centrale, il faut l'accepter et faire en sorte d'être le plus performant possible.Par ailleurs, selon certaines expériences associatives, le sport a un rôle éducatif qui permet de faire face aux actes de délinquance des jeunes, en leur donnant des repères pour qu’ils puissent se réinsérer socialement et professionnellement. En effet, ils vont à travers cette pratique, développée des compétences appréciés dans le monde du travail. Le programme « Intégration par le sport » vise donc à rassembler les individus dans un esprit de « fair-play », à réduire les actes de violence et à favoriser les interactions sociales. Le sport est créateur de lien social. Cette mixité sociale s’exerce sur des valeurs fondées sur le respect de la règle, des autres et de soi-même. De ce fait, il permet de promouvoir la solidarité, la fraternité et la compréhension mutuel entre les individus. Le sport devient alors une école de tolérance et de respect des autres. Selon JeanFrançois LAMOUR, ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative « le sport ne sert pas qu’à fabriquer des sportifs, son rôle est aussi de les aider à devenir des « citoyens épanouis ».

 B/ Les acteurs garants de cette socialisation

 Les gouvernements politiques européens ont décidés de faire du sport une priorité dans le domaine de l’intégration et de promouvoir sa pratique à tous. Entourés par leurs partenaires sociaux, ils ont insisté sur la nécessité de rendre le sport accessible à tous. Pierre Coubertin avait d’ailleurs lui-même affirmé dans sa formule « tous les sport, pour tous », la nécessité de généraliser le sport. Cette démocratisation du sport est permise grâce à la mise en place de nombreuses infrastructures et politiques sous différentes formes qui facilitent l’accès à tous. On retrouve ainsi le spectre sportif dans divers lieux comme dans les clubs sportifs, les salles commerciales, dans les lieux de travails, dans les centres de rééducations ou encore dans les centres de vacances En un demi-siècle, le mouvement associatif a considérablement grandi. Le secteur associatif dénombre aujourd’hui 175000 associations animées par deux millions de bénévoles qui génèrent 101000. Ainsi on voit que le sport n’a pas seulement qu’un enjeu culturel et éducatif mais également économique. La promotion du sport par le milieu associatif, est majoritairement dépendante du bénévolat. En effet, ils ont pour but de facilité l’accès au sport des plus démunis et des personnes handicapés. En outre, les médias ont également des responsabilités, puisque leurs diffusions des événements sportifs influent directement les spectateurs et supporters. Enfin, Ces dernières années, plus de 2000 actions locales d’éducation, de prévention ou de d’insertion professionnelle par le sport ont fleuri aux quatre coins de l’hexagone. Des initiatives menées par des associations, des clubs sportifs ou des collectivités soutenues par l’Etat

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