Note de synthèse : La stratégie de la Martinique en matière d'actions

La stratégie d’entreprise de la Martinique en matière d’actions

De : Prénom NOM (fonction)

À : Maëlla DUKOZE (tutrice et commerciale du Comité du Tourisme de la Martinique)

Le : 11 octobre 2017

Sources : Articles de presse rédigés par La Rédaction (26 avril 2012), par Myriam ABERGEL (25 septembre 2016) et par Jean- Baptiste HÉGUY (29 septembre 2015)

La Martinique a connu une période sombre, et se relever est l’objectif primordial qu’elle se fixe. Avant 2012, des évènements imprévisibles ont fait chuter de 63 000 le nombre de touristes ; l’île est particulièrement exposée aux risques sismiques et cycloniques. Pour conséquences : l’activité touristique des locaux a diminué et ces derniers subissent de grandes pertes financières. La baisse de fréquentation impacte les hébergements (fermetures, transformation en résidences, taux de remplissage bas), l’emploi (perte de 1600 postes en 2012), le marché de la croisière (de 2004 à 2005, le flux de croisière a baissé de 41,6%)... Pourtant, l’ « île aux fleurs » est une destination intéressante de par ses potentialités : son climat, sa biodiversité – faune terrestre et sous-marine –, sa culture locale, ses plages et son respect envers la nature, son authenticité...

Dans le cadre de la reprise en main de l’île, la Martinique cherche à attirer d’autres touristes que ceux qu’elle reçoit en 2012 : 9 touristes sur 10 proviennent de la France métropolitaine. Le CMT (Comité Martiniquais du Tourisme) vise différentes clientèles à développer : les touristes de croisière et de séjour. L’île enregistre une baisse de fréquentation touristique car l’exploitation des différents marchés est inégale : certains sont à entretenir, comme celui de la croisière. Il y a un risque de perdre de nouveaux navires pour la saison prochaine s’il ne se maintient pas. Cependant, il est intéressant de savoir que les principaux excursionnistes sont les croisiéristes, au nombre de 93 000 en 2012 (soit +127,3% par rapport à 2011). La Martinique doit consolider le marché de l’hôtellerie/l’hébergement : la mise en norme des hôtels est importante pour attirer et donner une bonne image de l’île. La conformité aux standards internationaux est également visée pour que n’importe quel visiteur potentiel arrive à évaluer la qualité des hôtels. Le nautisme et la navigation de plaisance ne représentent que 30 000 touristes en 2012 : son niveau d’activité et maintenu mais il faudrait travailler dessus pour avoir une tendance à la hausse. D’autres marchés sont à prospecter : citons par exemple le tourisme d’affaires, qui peut être intéressant pour l’île car les M.I.C.E dépensent en moyenne plus que les autres clientèles.

Les perspectives de développement sont multiples pour relancer l’économie de l’île. Concernant la stratégie interne : le CMT évalue la capacité de la Martinique à développer un avantage concurrentiel et à s’adapter aux menaces et opportunités de son environnement. Au sein de l’île, plusieurs mesures ont été prises : l’objectif du président de région Serge LETCHIMY est de changer fondamentalement la gestion du tourisme, et a créé avec des socio-professionnels le Plan d’Action Commercial

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