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Mignonne allons voir si la rose

Commentaire de texte : Mignonne allons voir si la rose. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  775 Mots (4 Pages)  •  881 Vues

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Mignonne allons voir si la rose

En 1552, le poète humaniste Pierre de Ronsard publie une ode à l’amour, dont il donne le titre « mignonne allons voir si la rose ». Il l’écrit à 20 ans, suite à sa rencontre avec Cassandre Salviati, la fille d’un banquier italien et la lui dédie. Ce poème de trois sizains d’octosyllabes est inscrit dans le recueil « Les Amours ».

Dans ce poème, Ronsard parle de sa Cassandre à travers l’image de la rose. Il compare la femme à une rose dès le premier vers, en associant visuellement les termes « Mignonne » et « rose » aux extrémités du vers. Le Poète fait le portrait physique de celle-ci, dès le premier terme de son ode : l’apostrophe «MIGNONNE », qui met en valeur une qualité physique. Il continue de la sorte avec l’utilisation du verbe « VOIR », qui est utilisé afin de faire comprendre que l’on ne se penche alors que sur le physique, la partie visible de la femme. Le poète joue ensuite sur le double sens de « sa robe de pourpre » pour continuer sa personnification. Il désigne en effet à la fois la couleur la plus répandue de la rose, et fait allusion au physique de la femme, le rouge étant la couleur de la passion. Il montre donc la beauté de la rose, et la compare à celle de la femme. Le poète joue ensuite sur la répétition des termes « robe » et « pourprée » pour accentuer l’effet de la personnification. Il compare ensuite le teint de la femme et la beauté de la fleur. Il fait donc un compliment galant, toujours basé sur le physique.

Dans la seconde strophe, on retrouve l’apostrophe « MIGNONNE », qui nous indique que le poète souhaite continuer la description physique de sa belle. Il utilise le verbe choir en parlant de la beauté de la rose, qui représente alors la femme. Il met donc en garde la femme à propos de l’éphémère de la beauté. Il s’adresse une dernière fois à sa belle en dernière strophe. Il reprend l’apostrophe « MIGNONNE » une dernière fois, cette fois ci en fin de vers. Le poète nous fait donc comprendre qu’il va conclure son poème en parlant du physique de sa bien-aimée. C’est le terme « BEAUTÉ » qui clos le poème, sur une note galante. Le poème commence et se termine par l’expression de la beauté physique.

La beauté physique est un thème largement étudié dans ce poème, mais il n’est pas le seul. En effet, Ronsard, dans cette œuvre, donne une leçon sur la fuite du temps. Il utilise dès le second vers le terme matin en début de vers, qui montre l’importance du temps, par sa visibilité. Il crée une antithèse entre ce « matin » et l’utilisation du terme « vesprée » plus loin dans la strophe, en fin de vers. Le poète ne parle donc pas que du temps, mais également de la fuite de celui-ci. Dans la strophe suivante, il crée un parallélisme, mettant en valeur les expressions « en peu d’espace » et « dessus la place » en fin de vers. Ces expressions désignent le temps qui passe, et sont mises en valeur par une allitération en « ce », qui donne un effet de glissement. L’auteur nous fait entendre le son de la fuite du temps. Ronsard, pour parler du temps, utilise également le champ lexical de celui-ci, avec les termes « matin », « durée » et « soir ». Il crée une antithèse entre « matin » et « soir », dans le même vers, ce qui montre l’extrême rapidité du

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