Ma Joachim du Bellay

Vers 1522, Joachim du Bellay naît près de Liré où il y passe toute son enfance. Ses deux parents sont décédés alors qu’il est encore enfant, et c'est son frère ainé, René du Bellay qui prend sa garde et qui néglige son éducation.

En 1547, il part étudier le droit à l'université de Poitiers, où il rencontre Ronsard. Ensemble, ils rejoignent Paris et les enseignements du Collège Coqueret, où Jean Dorat leur fait découvrir les auteurs de l'Antiquité et ceux de la poésie italienne.

Autour de Joachim du Bellay se forme la Pléiade, composée de sept membres, en référence à la constellation.

De 1553 à 1557, il devient secrétaire du cousin de son père, Jean du Bellay, qui est un célèbre diplomate. Ils iront en voyage à Rome. Le poète découvre alors la ville mythique de l'Antiquité, qui n'est plus que ruines, faste et débauche. Le regret s'empare du poète, sentiment qui lui inspirera ses plus belles pages.

En 1558, il rentre en France et publie Les Regrets, d'où est tiré le fameux sonnet "Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage (…) et puis est retourné vivre entre ses parents le reste de son âge". Avait-il raison en disant cela ? Le voyage est-il source de bonheur ? Ou, au contraire, est-il préférable de rester chez soi ?

Dans un premier temps, le voyage nous réserve de nombreux dangers. Nous risquons d’attraper de nouvelles maladies liées au changement du climat ou aux repas servis lors du séjour. De nombreuses personnes ne supportent pas le climat du pays visités. Elles peuvent également attraper un problème digestif en se soumettant aux habitudes alimentaires de ce pays, en mangeant de la nourriture inhabituelle comme du singe ou des insectes en Afrique.

Voyager dans un pays semblable au nôtre est rassurant. La culture des habitants est presque semblable à la nôtre, nous gardons nos repères. Tandis qu’un voyage dans un pays différent sur le plan culturel peut engendrer un choc. Les coutumes seront différentes et nous pourrions nous sentir mal à l’aise. Nos principes, nos valeurs, nos rites et nos croyances ne seront pas les mêmes que ceux des habitants. Par exemple, en Inde, il faudrait éviter de tendre la main mais utiliser le salut traditionnel pour les saluer.

Dans un second temps, le voyage est la meilleure façon de s’enrichir, que ce soit intellectuellement, culturellement ou socialement. En s’aventurant en de nouvelles terres, nous découvrons

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