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Les Partie Prenantes Et Contre Pouvoirs

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Par   •  7 Février 2015  •  737 Mots (3 Pages)  •  1 171 Vues

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Les parties prenantes et les contres pouvoirs

Comme toute organisation, l’entreprise est le théâtre de lutte de pouvoir et de jeux d’influence entre ces acteurs en interne et en avec les agents économiques de son environnement. La décision prise par la direction générale sera donc plus ou moins influencé par les parties prenantes.

I. L’entreprise un système ouvert sur l’environnement

Le pouvoir dans l’entreprise est incarné par le dirigeant cependant ce pouvoir ne s’exerce pas de manière solitaire. Il doit tenir compte des contres pouvoirs. En conséquence la décision est donc le résultat de négociations qui permet d’aboutir à un compromis.

La prise en compte des intérêts des parties prenantes dans le processus décisionnel va définir le mode de gouvernance de l’entreprise. La gouvernance désigne donc un mode d’arbitrage qui va plus ou moins prendre en compte les intérêts contradictoires des différentes parties prenantes.

II. Les parties prenantes internes

Pour Cyert et March, les parties prenantes internes doivent négocier pour aboutir aux meilleurs compromis possible qui garantissent la pérennité de l’entreprise

Pour Michel Crozier (sociologue français), le pouvoir est accessible à tous, chacun peut être acteur et exercer une pression du pouvoir sur la direction. Au sein de l’entreprise ce sont les salariés et les actionnaires qui s’opposent. Ils ont cependant un objectif commun : la pérennité de l’entreprise. Les salariés et les actionnaires s’opposent sur le partage de la valeur ajoutée de l’entreprise c’est-à-dire la richesse créée par l’entreprise grâce à son activité. Les salariés souhaitent une augmentation de salaire ce qui va à l’encontre des intérêts des actionnaires qui eux souhaitent une augmentation de leurs dividendes.

A. La prise en compte des intérêts des salariés.

Le pouvoir des salariés résultent de leur contribution à la valeur ajoutée de l’entreprise. Par leurs compétences ils participent à la performance globale de l’entreprise. L’expression du pouvoir des salariés est réalisée grâce à des instances représentatives d’élus :

-les délégués du personnel : ils sont obligatoires dans les entreprises de plus de 10 salariés, se sont des salarié élus par leur pairs et ils portent les revendications collectives et individuelles des salariés face au dirigeant.

-le comité d’entreprise : il est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés. Le Comité d’entreprise est un contre pouvoir dans la gestion d’entreprise.

-les syndicats (CGT, FO, CFDT, CGC…) : négocient avec les dirigeants sur les conditions générales du travail.

B. Les actionnaires

Propriétaire de l’entreprise, les actionnaires ou les associés sont des parties prenantes internes de l’entreprise et prélèvent une partie de la richesse créée via le versement de dividendes.

Leurs intérêts sont représentés lors de l’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) : le dirigeant y présente notamment le bilan et le compte de résultat et soumet au vote la répartition du bénéfice. En effet chaque actionnaire possède un droit de vote à proportion de sa participation au capital. Cette réunion (l’AGO) doit se tenir tous les ans.

Dans les grandes entreprises ont peut trouver un nombre important d’actionnaires qui ne sont pas donc pas consulter pour chaque décisions. Dans ce cas lors de l’AGO les actionnaires vont élire des administrateurs qui vont siéger au Conseil d’Administration, ceux-ci veilleront au respect des intérêts de l’ensemble des actionnaires.

Le conseil d’Administration élit en son sein un président et même un directeur général qui aura la charge de la direction de l’entreprise. Ces deux fonctions peuvent donc être fusionnées on aura donc un PDG.

Le Directeur Général (DG) a le statut de mandataire social. Il peut être révoqué à tout moment par les actionnaires (révocation ad nutum)

C. La gouvernance

La gouvernance désigne la manière dont sont pris en compte les intérêts des parties prenantes dans la prise de décision. Si les décisions sont prises que pour satisfaire les intérêts des actionnaires, on parlera de gouvernance actionnariale.

Si la prise de décision prend en compte les intérêts de l’ensemble des parties prenantes, on parlera alors de gouvernance partenariale.

III. Les parties prenantes externes

Les intérêts de consommateurs sont de plus en plus pris en compte par l’entreprise. Cette prise en compte va même au delà des obligations légales (code de la consommation). Par ailleurs les intérêts des consommateurs sont portés par des associations de défense des consommateurs : UPE, Que choisir ?…

Les intérêts des clients sont également pris en compte par l’étude de leurs satisfactions qui conditionnent la pérennité de l’entreprise.

Les fournisseurs bénéficient de plus en plus d’une relation partenariale dans un rapport « gagnant-gagnant ».

Enfin, la société civile impose à l’entreprise d’être de plus en plus respectueuse de l’environnement et des conditions de travail. Ce rôle est assuré par des ONG (Greenpeace).

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