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Parties prenantes et pouvoirs compensatoires

Commentaire d'oeuvre : Parties prenantes et pouvoirs compensatoires. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  652 Mots (3 Pages)  •  763 Vues

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Les parties prenantes et les contre-pouvoirs

Une partie prenante est un acteur individuel ou collectif, concerné par une décision ou un projet, c’est-à dire dont les intérêts peuvent être affectés positivement ou négativement à la suite de son exécution (ou de sa non-exécution).

La notion de partie prenante est née d’une exigence éthique nouvelle de la société civile, qui demande que les entreprises rendent compte des conséquences sociales et environnementales de leur activité (éthique de l’environnement, éthique financière, éthique sociale …).

Le fonctionnement d’une entreprise est source de conflits de pouvoirs. En interne, le fonctionnement repose sur des individus et des groupes qui ont des objectifs propres et rarement concordants. En externe, il repose sur les consommateurs, clients, fournisseurs, actionnaires … qui agissent également en fonction de leurs propres objectifs. Le dirigeant doit en permanence arbitrer entre les attentes des différentes parties, qui peuvent constituer des contre-pouvoirs. Le rôle des contre-pouvoirs est de limiter le pouvoir en place et de proposer des solutions alternatives.

II. Les parties prenantes internes :

Ce sont les salariés et leurs représentants. Les salariés constituent le capital humain nécessaire pour atteindre les objectifs de l’entreprise. Leurs intérêts personnels divergent parfois des intérêts communs. Pour défendre leurs intérêts, les salariés sont représentés par les DP et les membres du CE.

Les syndicats représentent un contre-pouvoir à la fois interne (représentants syndicaux) et externe (au niveau national). Ces sont eux qui représentent les salariés lors des négociations collectives des conditions générales de travail. Leur contre-pouvoir peut s’exprimer de manière conflictuelle (grève …).

Les dirigeants doivent donc arbitrer entre les objectifs des salariés et l’objectif commun.

III. Les parties prenantes externes :

Les consommateurs et les clients.

L’intérêt des clients est d’acheter au meilleur prix, ce qui peut entrer en contradiction avec l’objectif de l’entreprise, qui consiste à fixer des prix qui lui permettent de réaliser des profits et d’être rentable.

Les consommateurs exercent deux types de contre-pouvoirs : actif par le biais des associations de consommateurs et passif, en faisant jouer la concurrence sur les prix.

L’Etat et les administrations :

Ils prélèvent une part de la valeur ajoutée de l’entreprise en impôts, taxes et cotisations. Par ailleurs, ils exercent un contre-pouvoir au travers de lois et de réglementations.

De plus, l’entreprise doit être socialement responsable, c’est-à dire qu’elle doit se soucier de sa rentabilité et de sa croissance mais aussi de ses impacts sociaux et environnementaux ( RSE : Responsabilité Sociétale de l’Entreprise).

Les actionnaires :

Ce sont les propriétaires de l’entreprise, si elle a la forme d’une société de capitaux (SA, SAS). Ils délèguent leur pouvoir de décision aux dirigeants.

Pour les économistes Cyert & March, la firme n’est pas considérée

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