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Les Essais, Montaigne

Commentaire de texte : Les Essais, Montaigne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  697 Mots (3 Pages)  •  523 Vues

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                                Commentaire de Texte

        Les Essai sont été écrits fin du XVI ème siècle, période marquée par un certain pessimisme. En effet l’enthousiasme du début de la Renaissance s’est émoussé en raison des guerres de religions qui ont meurtri la France. Michel de Montaigne  est l’auteur d’un seul livre, Les Essais, commencé durant la guerre civile. L’extrait du chapitre « Des Coches » que nous allons étudier correspond à la description de la rencontre des Espagnols et des Indiens. Les Essais se présentent en 3 livres qui ont été publiés successivement. Le dernier, dont est extrait le passage étudié, paraît en 1588. Cette extrait des Essais de Montaigne est-il un texte humaniste ? Dans un premier temps nous allons voir les deux portrait des Espagnoles puis dans second temps le portrait idéalisé des Amérindiens.  

        Pour commencer leur portrait présenté au travers de leurs propos, en premier lieu on peut voir que les espagnols sont des profiteurs on le remarque avec le fait que dès leurs arrivées ils demandant de la nourriture pour se nourrir et de l'or pour leurs médicaments mais ils demandent cela pour l'argent. Ensuite les espagnols sont impérialistes ils utilisent des verbes de soumission comme : vous devez et accepter. De plus ils parlent de leur pape, de leur dieu, et de leur roi qu'il cite comme « Le plus grand prince » qui est un superlatif pour montrer leur pouvoir. Enfin les espagnoles sont menaçants ils profanent des menaces qui montre une opposition avec paisible, « Qu'ils étaient gens paisibles ».
        Ensuite nous allons voir le portrait des espagnols par les amérindiens les espagnols sont hypocrites et manque de jugement on peut voir ici que les les Amérindiens et les Espagnoles ont des avis, des sentiments, des intérêts totalement différentes on pourrait même dire qu'il y a une violente opposition ou une dissension entre les de camps, Montaigne utilise un rythme binaire
 souvent utiliser pour son instabilité, comme si nous nous balancions d'un partie à l'autre. Ensuite ont voit la volonté des espagnols a vouloir imposer la culture européenne, on remarque qu'ils veulent convertir les amérindiens à leur religion de force «  au demeurant la créance d'un seul Dieu et la vérité de notre religion ».



        Après, Montaigne nous montre le lieu paradisiaque découverts par les espagnoles comme un lieu de bonheur. C'est un lieu fertile et agréable « quant au vivres, qu'ils leur fourniraient », un lieu ne possédant que peut d'or, « d'or,ils en avaient peu » et c'est aussi un lieu avec de l'abondance et diversité. De plus ce lieu est paradisiaque, les amérindiens ne ce soucie pas de l'or, « c'était chose qu'ils mettaient en nulle estime », ils mettent en avant le fait d'être heureux, « tout leur soin regardait seulement à la passer heureusement et plaisamment ».

        Puis, Montaigne nous fait un portrait flatteur des Indiens en montrant leur intelligence et lucidité on le remarque a la longueur du discours : 18 lignes pour les amérindiens et 14 lignes pour les espagnol, on remarque aussi que les propos des amérindiens est structurés et mieux développer avec des phrases plus soutenu contrairement aux espagnols qui parlent aux amérindiens comme s'ils parlaient a des enfants.
        De plus, Montaigne nous que les amérindiens possède une grande qualité morale ils sont généreux et honnêtes :don d’or et de vivres sans rien demander en retour par contre ils préviennent les espagnols de la nécessite de leur départ : « quant aux menaces, c'était signe de faute de jugement d'aller menaçant ceux desquels la nature et les moyens étaient inconnu.  

        Pour conclure, on voit ici une dénonciation de la Conquista avec le pillage de biens. Plus largement Montaigne critique l’exclusion de l’autre. On assiste, avec le portrait idéalisé de l’amérindien, à la naissance du mythe du bon sauvage. Ainsi le barbare prétendu devient le juge légitime des Européens.

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