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ESSAIS, Montaigne

Commentaire de texte : ESSAIS, Montaigne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  566 Mots (3 Pages)  •  1 074 Vues

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LES ESSAIS, Montaigne

Introduction :

Auteur : Michel de Montaigne (1533-1592) écrivain et philosophe français

Edition : Manuel de français Le Robert (p 118-119)

Oeuvre : Les Essais (=oeuvre principale) rédigé entre 1572 et 1592 sont publiés en 3 livres successifs. Un essai est une œuvre de réflexion, l'auteur donne son pdv sur un ou plusieurs sujets. Montaigne écrit cet ouvrage afin de mieux se connaître, en mettant son jugement à l'épreuve sur toutes sortes de sujets. Montaigne ne veut pas imposer une leçon au lecteur mais il nous invite à découvrir ses observations et ses réflexions.

Mouvement : Humanisme : courant de pensée qui se développe en Europe au 15ème et 16ème siècle ( Renaissance ). → l'homme est placé au centre des préoccupations (foi en l'Homme) + redécouverte littérature Antiquité

Résumé : L'extrait étudié se situe au chapitre 28 nommé « De l'amitié » du livre I. Dans celui ci, Montaigne rend hommage à son grand ami Etienne de La Boétie en décrivant les liens profonds qui les ont unis avec sincérité.

I. Une amitié prédestinée    II. Une amitié différente des autres    III. Une amitié indicible

Développement :
I. Une amitié prédestinée
→ Le destin les a liés « force inexplicable et fatale » (même si c'était une grande fête)
→ Le ciel les a réunis « quelque ordonnance du ciel »

→ Amitié anticipée « Nous nous cherchions avant que de nous êtres vus » = ils devaient se trouver

II. Une amitié différente des autres (Distinction entre amitié véritable et simples relations)
→ relations habituelles sont banales : « accointances et familiarité » « molles et régulières »
→ Union = « se mèlent et se confondent »,  utilisation pronom 3p.p. « nous » 2 amis → 1
→ Idée du mélange = « mélange », « confonde », « quintessence »
« perfection »
→ Amitié fusionnelle : adverbes intensité « si » répétés, hyperbole « perfection »

III. Une amitié indicible (nécessité qui dépasse le discours)
→ Amitié indicible/ineffable « ne sais quelle » « je crois par … » « je ne sais quelle » « cela ne peut s'exprimer » « au-delà de mon discours »
→ Montaigne essaye de l'exprimer à l'aide d'une métaphore des deux âmes cousues, donc qui sont inséparables « ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. »
→ Montaigne essaie ensuite de donner une définition poétique de l'amitié

- « Parce que c’était lui ; parce que c’était moi » parallélisme, alexandrin 

Conclusion :

Ainsi Montaigne décrit son amitié parfaite (l'expérience unique de l'amitié dans l'existence de Montaigne) avec La Boétie. Une amitié rare, car réciproque au point que les deux âmes se confondent. Montaigne fait donc l’éloge d’une amitié exceptionnelle, à l’inverse de Molière qui après lui fera une critique de l’hypocrisie dans l’amitié.   Il a perdu le seul et unique confident qui pût lire en lui à livre ouvert, et c'est ainsi qu'il s'est trouvé contraint à l'introspection solitaire. Il va chercher à mieux se connaître, à s'analyser (part autobiographique des Essais).

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