Le monde de la réserve est t-il un modèle à suivre ?

Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley présente des points à remettre en question dans la société. Entre les chapitres 7 et 8, Marx et Lénina rendent visite à la réserve de sauvage du nouveau Mexique. Ici vivent ceux qui  ont refusés le meilleur des mondes.

Le monde de la réserve est t-il un modèle à suivre ?

Premièrement, le monde de la réserve est un des derniers havres de la liberté. En effet, dans la réserve vivent les hommes et femmes gardant leurs coutumes ancestrales, comme la procréation et le mariage, etc.…

 Dans ce monde, toutes les personnes sont libres d’agir comme elles veulent, et sans le joug de la société, car ici, la société du meilleur des mondes n’exerce pas son soft power, à travers ses produits à absolument acheter, etc.…..

Les enfants ne sont pas créés à l’usine contrairement au meilleur des mondes.

Dans ce monde, il n’y a pas de totalitarisme, les personnes sont donc libres de gravir les échelons sociaux.

Dans ce monde, la religion, la science et l’art ne sont pas interdits, et la spiritualité n’est pas encadrée.

En premier lieu, ce monde semble être un modèle à suivre, car il est libre.

Cependant, ce monde est un monde violent, et abject.

En effet, il semble que le conflit de clans règne en maître dans la réserve. Les dieux y sont cruels, et demandent le sacrifice des fidèles, ou leurs mutilations. Ici, les gens vivent seulement pour eux-mêmes, le capitalisme est pris à l’extrême. On naît, et on se débrouille seul. Les gens différents sont exclus, comme John.

Ce monde est aussi très pauvre : la nourriture  et les soins  manquent. Le confort est pratiquement inexistant. La plupart des gens sont malheureux, ou en colère. Ce monde est aussi empli de souffrance et beaucoup de gens sombrent, comme Linda, dans la boisson.

La vieillesse n’épargne personne. Donc à 60 ans tout le monde est fripé, ridé, presque incapable de bouger. Toutes les personnes s’accrochent à la vie, afin de repousser le moment de leurs morts, très redoutée.

En somme, ce monde, bien que libre, utilise mal cette liberté, et  s’autodétruit. Il ne faut surtout pas en prendre exemple.

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