La théorie des parties prenantes

le rôle de l'entreprise, de ses dirigeants et la nature de leurs obligations envers la société font l'objet d'un débat ancien. Dès 1932 Berle et Means constatent qu'une pression sociale s'exerce sur les dirigeants pour qu'ils reconnaissent leur responsabilité envers tous ceux dont le bien-être peut être affecter par les décisions de l'entreprise. C'est au cours des années 1960 qu'émerge le terme Stakeholder afin d'indiquer que d'autre parties ont un intérêt dans l'entreprise. Pour Ansoff l'entreprise doit ajuster ses objectifs de manière à donner à chaque groupe une part équitable de satisfactions. Le terme sera véritablement popularisé pas Edward Freeman en 1984 dans son ouvrage Stakeholders management. Dans cette théorie des parties prenantes, l'entreprise est au centre, reliée à une variété de parties prenantes. Freeman énonce la performance de la firme est directement reliés à celle de ses parties prenantes et il affirme que les dirigeants d'entreprise ont des obligations non seulement envers leur actionnaires mais également envers l'ensemble des parties prenantes.

Il y a deux sortes de parties prenantes, les parties prenantes internes sont constituées par les dirigeants et les salariés de l'organisation et les parties prenantes externes sont elles extrêmement variées. Ces parties prenantes externes comprennent les parties prenantes économiques, sociopolitiques et technologiques.

Une autre classification permet de classer les parties prenantes primaires et secondaires. Les parties prenantes primaires concernent les acteurs en relation directe et déterminée contractuellement avec l'entreprise. Ces parties prenantes ont une relation directe avec l'organisation. Ceux sont les clients, les fournisseurs, les actionnaires, l’État...Il y a aussi les parties prenantes secondaires qui regroupent les acteurs situés autour de l'entreprise envers lesquels l'action de l'entreprise se trouve impactée mais sans pour autant se trouver en lien contractuel. Ceux sont par exemple les groupes de pression, les syndicats professionnels, les organisations de consommateurs...

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