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L'inflexibilité de la Justice

Dissertation : L'inflexibilité de la Justice. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2022  •  Dissertation  •  1 922 Mots (8 Pages)  •  203 Vues

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A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS

ORDO AB CHAO

DEUS MEUMQUE JUS

Au nom et sous la juridiction du Suprême Conseil National de France

Des Souverains Grands Inspecteurs Généraux

Du 33eme et dernier degré

Du Rite Ecossais Ancien et Accepté

Respectable Loge de Perfection

Orient de Nantes

Planche de passage

Planche présentée dans le cadre d'une augmentation de salaire

« L’Inflexibilité de la Justice »

Date de L’Audition : 20 novembre 2019


Sublime Grand Maître et vous tous mes Frères en vos degrés et qualités.

Je vais vous présenter mon travail dont le sujet est :

« L’Inflexibilité de la Justice ».

Je commencerai par un court rappel des définitions et étymologies du thème de ce soir.

Inflexibilité.

Il s’agit pour une personne, de la qualité morale de ne pas fléchir même submergée par l’émotion.

L’inflexibilité d’une chose est sa raideur et son caractère solide.

Provenant du latin « flexus » qui peut se courber qui précédé du préfixe « in » signifiant le contraire.

Justice.

Principe moral qui exige le respect du droit et de l'équité : 

Faire régner la justice.

Qualité morale qui invite à respecter les droits d'autrui : 

Agir en tout avec justice.

Droit de dire ce qui est légalement juste ou injuste, condamnable ou non, ce qui est le droit : 

Exercer la justice avec rigueur, impartialité.

En latin, la justice se dit « Justitia,ae » (écrit dans cette langue « Iustitia »), nom féminin provenant de « Justus » qui signifie « conforme au droit », ayant lui-même pour racine, « Jus - Juris » « le droit » au sens de permission, dans le domaine religieux.

Mais la notion de droit est ambiguë.

Tantôt le droit renvoie à des lois propres à une société, tantôt il renvoie à une exigence spirituelle ou morale.

Le sujet que je vais tenter de développer maintenant m’a initialement très perturbé.

Sans cesse me revenait en réflexion que la justice la plus visible à laquelle je suis confronté n’est que le strict respect de l’application des lois édictées dans le pays où je vis et dans le temps dans lequel je me situe.

Vous comprendrez aisément que l’inflexibilité de cette dernière, quelque fois particulièrement discutable, me plongeait dans une grande perplexité.

Strict respect de l’application des lois ???

Il est heureux que mon engagement maçonnique, prêté par serment, muselle mon envie de discourir sur la justice de mon pays dont l’inflexibilité prend bien des largesses à l’égard de certains de ses concitoyens.

En revanche, si je me dois de ne pas discourir ici sur les institutions de mon pays, je pourrais m’interroger sur cette justice des hommes qui diffère suivant le lieu où l’on est né.

Suivant la religion, la couleur de peau, l’âge ou encore le sexe et je suis  malheureusement sûr d’en oublier.

On se rend vite compte que les facteurs de divergence de la justice des hommes sont multiples et contextuels.

Je vais donc revenir comme je vous le disais à l’Inflexibilité de la Justice tel que je la perçois au Rite Ecossais Ancien & Accepté.

Lors de la cérémonie d’Initiation j’ai dû répondre à la question suivante :

« Profane, en qui mettez-vous votre confiance ? »

Ce à quoi, soufflé par le Frère Maître de Cérémonie, je répondis :

« En Dieu »

Cette première phrase est intéressante car elle laisserait sous-entendre que seul le Grand Architecte de l’Univers est digne de cette confiance.

J’aurais pu répondre par exemple « En cette respectable assemblée ».

Il n’en fut rien et jusqu’au grade de « Grand Maître Architecte » par les nombreux serments prêtés, je m’engageais sur le volume de la Loi Sacré à respecter ces derniers avec le soutien du Grand Architecte De L’Univers.

C’est également le genou droit dénudé symbole de la clémence de la Justice demandée à Dieu que je fus initié. La présence de Dieu m’accompagnera tout au long de ce chemin maçonnique.

Ce fut au cours de l’enjambement du corps d’Hiram ou Ordalie lors de la Cérémonie d’Elévation que je fus confronté à la Justice Divine. L’entrée à reculons dans le Temple m’invitant à m’interroger sur le parcours déjà effectué.

La découverte des grades de perfection me donna à méditer notamment sur, comment rendre la Justice.

Mais également me faire prendre conscience des grandes questions métaphysiques :

Le beau, le bien, le vrai, la vertu, l’Amour et la Justice.

Au grade de Maître secret

On me demanda de rechercher la vérité et la Justice en toutes circonstances dans la quête de la parole perdue.

Le quatrième voyage me rappelant que rien ne peut être entrepris sans l’amour de la Justice.

Selon la genèse l’homme a été mandaté pour gérer et commander la terre selon Justice et équité.

Maître parfait.

Je me dois de purifier mon cœur, régler mes mœurs, me conduire suivant les préceptes de la sagesse, la Justice et de l’équité.

Je dois partir à la recherche des meurtriers d’Hiram pour que Justice soit rendue. L’épée devient l’emblème de la Justice. Elle discerne le bien du mal, le positif du négatif, elle évalue et tranche rendant son verdict de vérité.

Comme Secrétaire Intime, je continue mon enseignement de Justice et d’équité.

Prévot et juge, je suis le gardien des plans et me doit de rendre la Justice sans préjugé ni partialité.

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