Etude biologique de la peau

Les tissus

Généralités :

Un tissu c’est un ensemble de cellules ayant une même structure et même fonction. Il se constitue par mitoses successives .La mitose, du grec mitos qui signifie « le filament » (référence à l'aspect des chromosomes en microscopie), désigne les événements chromosomiques de la division cellulaire. Il s'agit d'une duplication non sexuée/asexuée (contrairement à la méiose). C'est la division d'une cellule mère en deux cellules filles. Donc, la mitose est un mode de division des noyaux cellulaires au cours de laquelle se forment les chromosomes qui, en séparant, vont constituer deux nouveaux noyaux.

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 Au sein d’un tissu les cellules sont disposées de façon précise à chaque type de tissu donnant ainsi une spécificité fonctionnelle à ce tissu, c’est la raison pour laquelle on trouve différents types de tissus jouant un rôle très précis et vital.

1. Tissu épithélial

Les épithéliums sont des tissus composés de cellules étroitement assemblées. En apposition sur une grande partie de leurs surfaces et entre lesquels il y a très peu de substances intercellulaires. La cohésion entre ces cellules est assurée par le ciment inter fibrillaire. Les épithéliums sont classés et désignés d’après le nombre de couches cellulaires et la forme des cellules. S’il y a une seule couche de cellules, l’épithélium est appelé simple. (Ex : tissu d’intestin).

S’il y a deux couches ou plus il est appelé stratifié c’est le cas d’un épithélium de la peau.

Les épithéliums de la peau qui forment la surface extérieure sont adoptés pour protéger l’organisme contre les endommagements mécaniques et perte de l’humidité donc c’est un épithélium de couverture.

Cet épithélium qui par invagination et prolifération donne naissance à des tables ou des cordons pleins qui forment les appendices glandulaires de la peau. Ces derniers sont des organes destinés à secréter certain liquides, soit à l’extérieur de l’organisme (glande sudoripare et glande sébacée) soit dans une cavité (glande salivaire), soit directement dans le sang. Ex : thyroïde.

1. Les tissus conjonctifs 

Ce sont essentiellement des tissus de soutien. Les cellules constituants ces tissus sont très peu différenciés, elles ne sont ni jointives ni contiguës, mais elles sont dispersés dans un ensemble qui peut être soit homogène (os, cartilage), soit hétérogène, (derme de la peau). Pour ce cas précis la matière autre que la cellulaire, est constituée par des fibres (collagène, élastine) et des matières grasses. Dans le cas de tissus conjonctif homogène, la matière autre que cellulaire est constituée d’un seul produit. (ex : os, chlorure de calcium), pour laquelle il y a association d’un tissu conjonctif hétérogène qui assure le rôle de soutien et d’un tissu épithélial qui assure le rôle de protection. Cette association donne à la peau un ensemble de propriétés fondamentales, indispensables à la bonne marche des organismes vivants.

La peau

Une étude poussée montre que la peau est formée de quatre zones principales à savoir, l’épiderme, la couche hyaline, le derme et l’hypoderme. Cette constitution est le résultat naturel biologique s’adoptant aux multiples fonctions auxquelles, la peau est appelée à jouer au sein de l’organisme vivant à fin de lui donner les conditions optimales de son développement. Il est évident que toute modification naturelle ou provoquée influe directement la qualité vitale de l’être vivant. Malheureusement, la peau est exposée à des dangers extérieurs auxquels elle peut faire face dans des conditions bien définis au delà d’une certaine limite le mécanisme naturel de défense est profondément alterne.

Au cours de cette étude, nous serons amenés à définir avec précision les constituants de chaque zone, leurs caractéristiques, et le rôle à jouer au sein de cette zone dans une conception globale de fonctions attribués à chaque zone.

1. L’épiderme

L’étude des tissus nous a permis d’attester que l’épiderme est de nature épithéliale, donc il va jouer un rôle fondamental de protection. Cette dernière est assuré simultanément d’une part par la présence des cellules spécialisées de formes bien définies et d’autre part par la présence de productions épidermiques dont l’importance qualitative et quantitative sont directement liés à l’importance de l’épaisseur de l’épiderme. Ces productions épidermiques varient d’une espèce à une autre (poils, laine, cheveux, plumes…). La règle générale est qu’à une épaisseur importante de l’épiderme correspond une protection épidermique moins importante et inversement, cette possibilité d’alternance donne une très grande souplesse à l’être vivant à de s’adapter à son milieu vital. Cette souplesse d’adaptation accordée par la nature, le rôle de protection accordé à l’épiderme lui donnent les caractéristiques et les spécificités suivantes :

• L’épiderme est parfaitement imperméable à l’eau.
• Il est parfaitement hermétique aux micro-organismes.
• Filtre efficace contre les rayons ultra violets.
• C’est un protecteur thermique, performant aussi bien contre la chaleur et contre le froid.
• Cette régulation thermique contre le chaud se fait grâce à la transpiration (la sueur) et contre le froid par l’épaisseur de la couche épidermique et aussi par les productions épidermiques.

1. Les propriétés biologiques de l’épiderme

 Les propriétés de l’épiderme sont dues au fait que les couches superficielles présentent une structure particulière constituée par des cellules mortes remplies de graisses et de kératines. Cette structure particulière résulte d’une transformation cellulaire dans l’épaisseur. Les cellules superficielles perdent leurs noyaux, et leur cytoplasme est remplacé par les scléroprotéines. Les cellules sèchent, se desquament, les couches profondes de l’épiderme ne reforment pas de kératine. Ce phénomène de kératinisation caractérisé par destruction cellulaire avec l’apparition de la kératine peut être expliqué par le faite que dans l’épiderme il n’ya pas de sang et en conséquence les échanges indispensables (nourritures, déchets) à la vie de chaque cellule ne peut se faire qu’à partir du sang du derme. Il est donc facilement compréhensible qu’au fur et à mesure que les cellules vont s’éloigner du derme. Les échanges vont être de plus en plus difficiles et même impossible à partir d’un certain niveau, c’est donc à partir de ce niveau que les cellules et les kératines apparaissent.

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