En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?

Question 1 (5 points)

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.

Le principe de la division du travail était, autrefois, une solution à la productivité des entreprises. En fait, selon Smith, la division et la spécification du travail augmentent la vitesse de la production, la baisse des coûts de celle-ci, l’augmentation des habiletés et de la capacité des employés à inventer de nouvelles façons de travailler et améliorer leurs techniques. Babbage, qui cherchait des moyens de baisser les coûts et la rémunératin des employés, était dans la même lignée de pensée que Smith. Pour lui, la division du travail apportait, en plus, la possibilité de réduire le salaire pour les employés non qualifiés (principalement les femmes et les enfants).

La compagnie Sécuriplus correspond au principe de division de travail puisque les tâches à effectuer sont bien définies dans chacun des services et à chaque employé. La société comprend trois divisions : la division vie, industrielle et médicale. << Chacune de ces divisions fonctionnait dans un environnement administratif et dans un contexte marketing bien différent…>> Prenons la division médicale comme exemple; il y a le directeur de la division en tête, qui est suivi par quatre directeurs de quatre services différents qui sont suivi, à leur tour, d’employés affectés à différentes tâches spécifiques. Les employés avaient des tâches restreintes à accomplir dans le but de pouvoir se spécialiser et être plus performants dans leurs domaines.

<< Les réclamations soumises au service des réclamations médicaments […] suivaient un cheminement séquentiel spécifique […] qui commençait au service du courrier de la division médicale. Le courrier arrivait à la division médicale tous les jours à 11h00. Le courrier était ouvert à l’arrivée et l’on procédait alors à un premier tri en fonction des divers services au sein de la division, soit : services administratifs, ventes, service des réclamations/médicaments et service des réclamations/soins dentaires. À la suite de ce premier tri, le courrier était distribué à chaque service à 14h00. À la réception du courrier, le service des réclamations/médicaments le triait à son tour en trois catégories : réclamations simples, réclamations complexes et réclamations incomplètes >>

L'organisation scientifique du travail, aussi appellé le Taylorisme qui vient du nom de famille de son fondateur Frédérick Winslow Taylor, consiste en une méthode de travail qui vise à définir la meilleure façon de produire en vue d’accroître au maximum le rendement. Selon lui, il faut concilier les intérêts des employeurs avec ceux des employés. Pour que les employeurs aient une garantie de profits à long terme, les employés doivent avoir une garantie d’emploi à long terme. Le travail devait aussi être dépouillé de toutes activités inutiles pour pouvoir augmenter la rémunération des ouvriers et dirigeants.

Sécuriplus appliquait aussi cette méthode. Effectivement, celle-ci s’appliquait à réaliser les tâches à partir de la détermination scientifique des temps opératoires. Le temps accordé pour le traitement de chaque catégorie de dossier est stipulé << En général, le temps de transit durait environ trois jours […] >> Nous pouvons donc voir que le temps pris à exécuter les tâches était pris en considération. Il y a aussi un autre passage qui dit << Afin de mieux comprendre le processus actuel de chaque type de réclamation (simple, complexe et refusée), le service avait effectué une étude des temps de traitement qui portait sur des dizaines de milliers de réclamations de chaque catégorie. L’étude répertoriait les temps de traitement internes de chaque type de réclamation. >> Analyser le travail à effectuer faisait parti intégrante du Taylorisme. On peut donc conclure que, puisque l’entreprise a pris la peine de faire une étude, elle cherchait à adopter la meilleure méthode de travail et le meilleur temps d’exécution. De cette façon, elle

appliquait le principe de l’organisation scientifique du travail. En lisant bien le texte à propos de l’entreprise, on observe que les tâches nécessaires au bon fonctionnement de celle-ci ont été planifiées et structurées, ce qui correspond aussi à la planification du travail pour que les employés soient bien encadrés. Ils ont bien sûr reçu une formation de base ainsi qu’une formation lors de l’acquisition d’un nouveau système : << Nous avons investi des milliers de dollars en formation interne et j’ai envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisie et de traitement de données…>> , << Ils ont tous eu dix heures de formation intensive lorsque le nouveau système informatique dernier cri a été installé l’année dernière>> . Pour conclure, notons qu’il y avait une séparation et une différence très prononcée entre les tâches des cadres et celles des employés. Ces tâches sont énumérées à la figure 2 de la page 3 du cas Sécuriplus. Ces tâches étaient le travail des employés et non des administrateurs << Je fais mon travail de gestionnaire, il est a peu près temps qu’ils fassent leur travail de commis.>>

Question 2 (5 points)

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.

L’administration classique, qui est fondée par Henri Fayol, sert à établir des principes d’organisation qui vont permettre d’élaborer des structures génériques assurant une efficacité maximale, compte tenu des buts établis par la direction, ainsi que de repérer les principales fonctions du processus d’administration. Fayol en est venu à ces conclusions en réfléchissant à son expérience de direction et à en dégager des principes de gestion pour aider à mieux former les ingénieurs qui doivent diriger des employés et des entreprises. Les principes généraux sont la division du travail, l’autorité et la responsabilité des dirigeants, l’unité de commandement et l’unité de direction de ceux-ci, la subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général, la hiérarchie,

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