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Définition entreprise paragdime contractuel

Synthèse : Définition entreprise paragdime contractuel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2021  •  Synthèse  •  1 246 Mots (5 Pages)  •  233 Vues

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SYNTHESE DE DOCUMENT

L'approche contractuelle de la firme a pour objectif de définir la forme d'organisation la plus efficiente compte tenu du contexte, en particulier informationnel. Deux approches contractuelles différentes sont présentées dans ce paradigme contractuel, d’une part, qui considère la firme comme un « nœud de contrats », et d’autre part, pour qui la firme est une « Collection d’actifs non humains ». Ces auteurs s’interrogent sur le sens du terme entreprise, « L’entreprise peut-elle être réduit au contrat et au droit de propreté ? » Certes dans un premier temps nous verrons qu’une entreprise peut être défini comme des relations contractuelles entre individus libres mais le paradigme proposé ne montre t’il pas aussi qu’une entreprise peut être défini comme un droit de propriété et de décision exclusive à l’autorité.

I- Une firme, comme relations contractuelles entre individus libres

L’unité entre les travaux des théoriciens de l’agence vient d’une conception commune des rapports économique, ce sont les rapports contractuels entre individus libres, dans ce contexte la firme s’analyse comme un nœud de contrat entre individu.

a- Firme, « Nœud de contrat » entre individus

La théorie des incitations présente une entreprise comme un « nœuds de contrat », cette théorie repose sur la notion d’agence, qui est caractérisé par les relations contractuelles , selon cette théorie les individus n’existent qu’au regard des contrats. A l’origine de cette approche on trouve Alchian et Demsetz (1972) et Jensen et Meckling (1976) fondateurs de la théorie de nœud de contrats. La firme centralise un nombre infini de relations contractuelles entre l’employeur et l’employé mais pour ces théoriciens le contrat ne peut être l’essence de ce qu’ils nomment une firme, en effet Alchian et Demsetz soutient un argument selon lequel dans une firme le pouvoir l’autorité et même la subordination serait des illusions. Cette analyse est justifiée par une caractéristique commune à la firme et au marché celle d’une liberté contractuelle au sein de l’activité économique aucun contrat n’oblige l’agent économique à renouveler et à pérenniser une relation. Concernent Jensen et Meckling ils se distinguent en faisant valoir que la firme n’est qu’une fiction contractuelle du droit capable de renforcer une ensemble de relations contractuelles entre des individus , ils rappellent que le contrat n’est qu’une constructions artificielle et affirme que le contrat comme une institution un élément de régulation de nos comportements, le contrat est donc supposé être le mécanisme d’incitation et de coordinations le plus efficient , et il oriente les actions des individus dans leurs propres intérêt ce qui nous ramène au terme de « système incitatif »

La caractéristique de la firme est de créer les incitations nécessaires à l’activité de production

b- L’entreprise comme système incitatif,

Afin d’analyser le système incitatif, les théoriciens utilise l’approche néoclassique qui préserve une rationalité parfaite des agents, comportant des informations complète et asymétrique pour les contractants. Elle place la détention de l’information et son partage entre les contractants au cœur de son analyse de la firme. Selon ces théoriciens lorsqu’un agent dispose d’une information complète le permettant de connaître la structure des problèmes auxquels ils pourraient être confrontés il dispose d’une rationalité substantielle cependant la réalité sur la relation d’agence est imparfaite on parle ici d’hypothèse de l’asymétrie informationnelle selon laquelle les deux parties aux contrats ne détiennent pas les mêmes informations, dans le cas de la firme cela implique que l’employeur choisisse le contrat pour lequel le système de rémunération incite l’employé à agir pour son intérêt. La firme dispose d’une multitude d’instruments incitatifs endogènes et complémentaire susceptible d’orienter l’effort de l’employés dans le sens de l’intérêts de l’employeur.

Si la firme dispose d’un tel pouvoir incitatif, pourrait-on lui attribué également un droit de propriété, cette réponse a été considéré par Holstrom 1999

II- Un Droit de

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