Défendre une cause/ maltraitance animale

La maltraitance des espèces animales au profit du divertissement des Hommes

Dès la période Néolithique et la fin de la préhistoire l’Homme a commencé à domestiquer les animaux. Si, à l’origine, il y trouvait un intérêt — comme la chasse avec le chien — et que le bien-être animal était respecté, de nos jours, certaines espèces se retrouvent grandement menacées par ses activités. C’est notamment le cas avec celles liées au divertissement, secteur dans lequel on retrouve un grand nombre d’animaux maltraités. Nous allons donc voir en quoi l’industrie actuelle du divertissement est responsable de la maltraitance de nombreuses espèces animales. Premièrement, nous aborderons la catastrophe des cirques et spectacles puis l’exploitation des animaux pour le tourisme.  

En premier lieu, un des majeurs problèmes dans la lutte pour la cause animale est l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques et dans les delphinariums, lieux de spectacles d’animaux aquatiques, notamment les orques et les dauphins. En effet, ces animaux pouvant s’avérer dangereux impressionnent les Hommes et attirent donc facilement le public dans ces spectacles, permettant ainsi aux organisateurs de générer un certain profit. Cependant, s’il a présence de ces espèces se révèle être un avantage économique, le problème reste leurs conditions de vie. Les quelques 500 fauves conservés dans les cirques français et autres animaux représentant un danger pour l’Homme vivent la majeure partie de leur temps enfermés à plusieurs dans des cages avec souvent peu d’espace. Quant au animaux moins menaçants, ces derniers peuvent être attachés avec des chaînes et ne disposer que de peu d’espace aussi. En France, on retrouve dans les delphinariums quatre orques et près de vingt dauphins utilisés pour les spectacles maritimes. Dans toutes ces situations, on retrouve des animaux vivant hors de leur milieux naturels souvent presque en captivité et dont la majeure partie des sorties sont celles au profit de l’Homme et de son activité économique lors de représentations. Néanmoins, il faut noter une amélioration sur ce cas précis. En effet, la France a actuellement prévu une loi avec pour objectif d’interdire ces animaux dans les cirques et de réglementer davantage les delphinariums qui devrait être votée en cette fin d’année 2021.

        Le second problème majeur dans la maltraitance animale est évidemment celui du tourisme et de l’exploitation des animaux dans ce but. On retrouve par exemple l’horreur de certaines traditions telles que la corrida attirant tous les ans un public nombreux à cause de leur aspect culturel mais aussi parfois de leur atrocité. Dans l’exemple de la tradition de la corrida, très répandue en Espagne et dans les pays hispanophones mais aussi dans certaines régions françaises, on compte 250 000 taureaux tués tous les ans dans le monde entier. Mais en plus de ce crime animal, les taureaux  souffrent aussi d’une grande maltraitance. En effet, durant la représentation, ces derniers sont mutilés avec des lances et des harpons. De plus, la mort n’est pas immédiate et le taureau peut souffrir plus d’une heure avant d’être exécuté, exécution parfois mal effectuée, prolongeant l’agonie de l’animal. Avant d’entrer dans l’espace du combat, les animaux peuvent aussi être maltraités. Par exemple, il arrive que l’on lance des sacs de sable sur leur dos afin de les étourdir ou que l’on enduise leurs yeux de vaseline pour rendre leur vision floue. Toutes ces maltraitances, qualifiables de torture animale, existent pour servir le divertissement et notamment le tourisme, une certaine partie du public étant composé de visiteurs étrangers. Par ailleurs, dans l’industrie du tourisme, la maltraitance animale prend aussi la forme d’exploitation, et cela notamment avec les éléphants en Thaïlande. En effet, les 3 800 pachydermes de ce pays représentent une des parts les plus importantes de l’économie touristique. Cependant, ces animaux sont élevés comme des « animaux domestiques ». En effet, une famille peut en élever plusieurs, ce qui conduit à un manque d’espace pour des animaux de grande taille. De plus, certains éleveurs les capturent à l’état sauvage pour ensuite les élever afin de les utiliser lors de représentations à destination du public. Ces derniers sont aussi parfois utilisés lors de promenades touristiques durant lesquelles les visiteurs sont installés sur le dos de l’animal. On retrouve donc aussi dans ce cas, de la maltraitance et une exploitation dans le but d’améliorer l’économie nationale.

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