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En Quoi Les écrits Littéraires Se révèlent-ils Particulièrement Puissants Pour défendre Une Cause ?

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Par   •  3 Avril 2012  •  726 Mots (3 Pages)  •  1 367 Vues

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En quoi les écrits littéraires se révèlent-ils particulièrement puissants pour défendre une cause ?

Une fable est un court récit écrit plutôt en vers qu’en prose et ayant un but didactique (qui comporte un enseignement, qui cherche donc à instruire). Elle se caractérise généralement par l’usage d’une symbolique animale ou avec des personnages fictifs, des dialogues vifs, et des ressorts comiques. La morale est soit à extraire de l’implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au début du texte. Les fables les plus caractéristiques comportent un double renversement des positions tenues par les personnages principaux. La fable s’inscrit dans le genre de l’apologue.

La fable continue à se transmettre à travers tout le Moyen Âge sous la forme de recueils, les Isopets, et sous des noms d’auteurs ou de collections qui ressemblent à des pseudonymes : Romulus, Syntipas, pseudo-Dosithée. Mais la qualité littéraire est alors délaissée au profit des moralités.

La thématique de la fable prend une singulière expansion avec le Roman de Renart, collection de récits dus à des clercs anonymes duXIIe siècle. Dans ces histoires inspirées d'Ysengrimus, œuvre latine du poète flamand Nivard de Gand, la lutte du goupil contre le loup sert de prétexte à une vigoureuse satire de la société féodale et de ses injustices. La fable cède ici la place à une comédie animale où tout se tient

À la Renaissance, le genre des emblèmes fut très à la mode pendant tout le XVIe siècle. Après n’avoir désigné que la seule gravure, le sens du mot « emblème » va s’étendre pour s’appliquer également à la poésie qui lui sert de légende ou de commentaire. On écrit alors des livres d’emblèmes, à l’imitation de ceux de l’Italien Alciato, comme ceux de Guillaume Guéroult qui semble s’être spécialisé dans ce genre avec le Blason des Oyseaux (1551), les Hymnes du Temps et de ses parties (1560), les Figures de la Bible (1564) composés sur le même modèle d’une gravure accompagnée d’une courte pièce de vers. Au nombre des emblèmes de Guéroult dont le sujet a été repris par Jean de La Fontaine, on compte :

 Le Corbeau et le Renart(sic) ;

 Le Singe et le Chat ;

 L’Araignée et l’Hirondelle ;

 La Cour du Lion ;

 L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits;

 La Cigale et la Fourmi;

 La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf

Jean de La Fontaine devient au XVIIe siècle le plus grand fabuliste de tous les temps. S'inspirant beaucoup d'Ésope, de Phèdre ou de Guéroult, il imprime sa marque en critiquant la société du siècle de Louis XIV. Ayant écrit plus de cinq cents fables, c'est un auteur prolixe, qui a marqué à jamais la littérature française.

En France, le succès prodigieux des fables de Jean de La Fontaine inspire bien des vocations : du grand seigneur au commis, en passant par le magistrat, le curé ou le marchand, tout un chacun s’essaie alors au genre de la fable. Le jésuite François-Joseph Desbillons, professeur, en produit cinq cent soixante.

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