Droit général Droit Notarial: méthodologie du cas pratique
Compte Rendu : Droit général Droit Notarial: méthodologie du cas pratique. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dolay • 10 Avril 2015 • 413 Mots (2 Pages) • 1 689 Vues
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BTS Notariat – 2e année
Droit général et droit notarial
Sujet d’examen
Première partie
Travail méthodologique
Cas pratique
L’étudiant doit en général déterminer la règle de droit applicable (majeure) et la rapprocher du cas pour vérifier
son applicabilité (mineure) pour ensuite proposer une solution et conclure.
1. Le principe général en matière de location à usage d’habitation est que le bailleur peut donner congé en fin de
bail à son locataire ; ce dernier a cependant des prérogatives (droit de préemption notamment). Cependant il existe
des protections renforcées pour les locataires de plus de 70 ans, dans ce cas le congé doit être accompagné d’une
offre de relogement.
Dans le cas soumis, l’une des locataires à plus de 70 ans et bénéficie de cette protection spécifique, le propriétaire
devra lui proposer un logement de remplacement à l’issue du bail s’il souhaite vendre le bien. Il y aura lieu de donner
le congé avec la proposition au moins six moins avant l’expiration du bail en cours.
2. Une partie commune est rattachée aux lots de copropriétés mais constitue une « propriété indivise » de tous les
copropriétaire, en principe incessible indépendemment du lot principal. Cependant l’article 26 de la loi du 10 juillet
1965 permet à l’assemblée générale des copropriétaires de vendre une partie commune sous réserve d’obtenir la
majorité renforcée des 2/3 des copropriétaires ou l’unanimité si la vente entraîne une modification de la répartition
des charges.
Un copriétaire souhaite acquérir une partie du couloir contigu à son lot, il devra obtenir une autorisation de l’assemblée
générale à l’unanimité dans la mesure où cette acquisition entraînera une modification de la répartition des
charges.
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3. Tant la jurisprudence que l’article 11 de la loi du 10 juillet 1965 prévoit les réunions ou divisions des lots, sous réserve
d’approbation par l’assemblée générale de la copropriété statuant à la majorité de l’article 24 de la modification
de l’état descriptif de division résultant de ces opérations constatant la modification des tantièmes pouvant résulter
de ces opérations. Même à l’intérieur d’une copropriété des modifications structurelles d’un lot peuvent nécessiter
l’obtention d’une autorisation d’urbanisme.
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