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Dissertation culture générale

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Par   •  23 Juin 2020  •  Dissertation  •  880 Mots (4 Pages)  •  732 Vues

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Alexandre Gassackys CG1

  Dans notre société actuelle, nous pouvons remarquer que la vitesse se retrouve dans tous les domaines par exemple les nouvelles  technologies qui permettent d’être de plus en plus rapide qui nous montre bien l’omniprésence de la vitesse dans notre société car ces technologies ont pour but de toujours aller plus vite de toujours  accélérer. Cette accélération de la vie peut mener à un ralentissement. Dans son essai Le culte de l’urgence, Nicolas Hubert parle des hommes qui sont prisonniers dans le culte de l’urgence dans tout ce qu’ils font jusqu’à devenir malade pour certains. Dans le texte d’Hartmut Rosa il expose les problèmes liés à celle-ci, tels que l’anxiété. Jean Yves Archer dans Travail : les excès de la quête frénétique de vitesse explique en quoi la vouloir aller beaucoup trop vite dans le monde du travail peut s’avérer contre-productif. Et enfin Nicolas Tellop dans Les course poursuites au cinéma nous explique que l’homme cherche à toujours aller plus vite que les autres que n’importe quoi à n’importe quels prix.  Quels sont les inconvénients engendrés par l’accélération dans la société moderne ? Nous verrons donc tout d’abord que le culte de la vitesse est omniprésent dans notre société, puis que l’accélération peut mener à l’aliénation.

 

  Tout d’abord, on remarque  que de nos jours tout est exécuté dans l’urgence, chaque  individus ont un certain besoin de vitesse il veulent que tous aille vite que ce soit les déplacements, la cuisine ou même la connexion internet, de plus les sociétés veulent toujours produire le plus et ça le plus vite possible pour devancer la concurrence. Le texte d’Hartmut Rosa l’explique en citant Marx, il explique que la société de compétition empêche les gens de se reposer car rester immobile revient à retomber en arrière il n’y a donc pas d’équilibre il appelle ça le phénomène de la pente glissante. Cela pousse donc à une certaine accélération. En effet, nous pouvons dire que notre société moderne subit une accélération de la vie la production à tout prix  est l’une des causes majeures de cette accélération. Le développement de la compétitivité est constamment recherché, comme  Nicole Hubert dans Le culte de l’urgence. Cela implique donc une accélération dans de nombreux domaines, on est donc tout le temps dans l’urgence de tout faire le plus vite possible au risque de perte de choses importante comme le lien social. Pour Jean Yves Archer les humains ne peuvent pas être efficaces en étant multitâche, que vouloir à tout  prix tout faire ne donne que un travail bâcler et que les quelques secondes gagner dans ces taches vont donner des heures plus tard pour devoir corriger ces erreurs qui aurait pu être éviter. L’accélération de notre rythme de vie est donc omniprésente dans notre société. Elle peut conduire à une certaine déshumanisation, et peut aller de pair avec la régression.

 

  Ensuite, nous pouvons en effet dire que la vitesse peut mener à une forme de robotisation des êtres humains qui pour pouvoir produire le plus font les choses machinalement sans faire réfléchir car le temps de réflexion prends plus temps, or ce temps est nécessaire pour pouvoir éviter de faire le plus d’erreur possible et donc d’économiser du  temps au lieu de perdre du temps à tout réparer. Faire les choses sans réfléchir peut être néfaste pour l’homme car cela veut dire que l’on peut le remplacer par une machine qui fera le même travail que lui en mieux et sans réfléchir elle aussi. Comme l’explique Hartmut Rosa le culte de la vitesse expose les individus à des problèmes d’anxiété, à cause du sentiment d’être à court de temps. Ils peuvent donc éprouver un besoin de repos et de décélération du rythme de vie très rapide. Cette vitesse peut également provoquer une décélération pour les personnes en situation de chômage car dans une société qui prône la vitesse, la productivité et le fait d’aller toujours de l’avant être au chômage donc être immobile au niveau du travail revient donc à retomber en arrière. L’accélération de la vie moderne peut donc modifier les relations entre les individus, et même le rapport qu’ils ont à eux-mêmes. Cette course à la vitesse est cependant vaine pour Nicolas Tellop, il explique que nous sommes maintenant dans une société qui cherche toujours aller plus vite que tout et à n’importe quels prix, notamment contre la mort grace au progrès médicaux, ce qui en quelque sorte vain car malgré tous nos efforts nous somme voué à mourir on ne pourra rattraper la mort. A force de vouloir toujours aller plus vite dans tous les domaines à mettre sous pression tous les individus qui au final ne réfléchissent plus , et font juste les chose le plus rapidement possible on ne sait a plus après quoi nous courrons, ce que l’on veut dépasser  

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