LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Dissertation culture générale BTS muc

Dissertation : Dissertation culture générale BTS muc. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2017  •  Dissertation  •  2 073 Mots (9 Pages)  •  999 Vues

Page 1 sur 9

À partir de votre schéma de plan, vous rédigerez la synthèse des quatre documents en restant en conformité

avec les normes de l’exercice. Ces dernières sont rappelées dans les conseils pratiques qui suivent.

Si votre préparation est cohérente, votre exercice doit respecter strictement le plan (structure globale et

structure interne) proposé dans le 1.7. Il doit faire apparaître toutes les idées utilisées dans les 1.5., 1.6.,

mais on ne doit trouver aucune idée supplémentaire par rapport à votre travail de préparation, ce qui

signalerait que vous avez dû revenir au dossier initial après votre préparation. Vous n’avez à rédiger ni

l’introduction, ni la conclusion.

À partir de votre schéma de plan, vous rédigerez la synthèse des quatre documents en restant en conformité avec les normes de l’exercice. Ces dernières sont rappelées dans les conseils pratiques qui suivent. Si votre préparation est cohérente, votre exercice doit respecter strictement le plan (structure globale et structure interne) proposé dans le 1.7. Il doit faire apparaître toutes les idées utilisées dans les 1.5., 1.6., mais on ne doit trouver aucune idée supplémentaire par rapport à votre travail de préparation, ce qui signalerait que vous avez dû revenir au dossier initial après votre préparation. Vous n’avez à rédiger ni l’introduction, ni la conclusion.

Remarque

––

On rédige à partir de son tableau (ou de son 1.5. selon le choix qu’on a fait) en suivant son schéma de plan et en utilisant les idées reformulées relevées dans les analyses préparatoires du 1 (d’où l’intérêt de prévoir autant de feuilles de brouillon à l’examen que de documents présents dans le dossier de façon à ne travailler que sur les rectos). On veille à respecter la présentation codifiée, à ménager une phrase d’accroche claire à chaque partie et à rédiger soigneusement les références.

––

L’introduction n’était pas à faire, mais j’en rédige une pour que vous ayez déjà une idée pour la seconde année des critères auxquels elle doit répondre.

––

Des indications en gras, destinées à vous guider, figurent entre crochets. Elles vous sont bien sûr interdites dans vos propres copies.

Solution proposée

À l’heure où les débats sur l’identité nationale sont de retour en Europe, il en est un plus sympathique qui consiste à déterminer ce qui caractérise les habitudes alimentaires et la cuisine d’un pays [thème cerné]. À travers l’exemple de la Belgique, Alexandre D., dans un article mis en ligne en octobre 2009 [auteur, genre, date], démontre que l’identité alimentaire d’un État est une notion qui se façonne [propos directeur]. Catherine Dumas, quant à elle, à l’occasion du projet d’inscription de la gastronomie française au patrimoine immatériel de l’humanité, définit ce qui fait la spécificité de la France et mesure les impacts positifs de nos traditions culinaires [propos directeur + auteur],

dans un extrait de rapport d’information sénatorial paru en juillet 2008 [genre et date]. Mais les dérives xénophobes que peut cacher le souci de préserver son identité alimentaire [propos directeur] ne sont pas toujours évitables, comme le dénonce à propos de l’Italie Ève Mongin, rédactrice d’un article mis en ligne en février 2009 [auteur, date, engagement précisé]. La cohabitation parfois difficile entre les habitudes alimentaires françaises et certains apports étrangers [propos directeur] est soulignée avec humour par Yves Lasserre à travers deux aquarelles réalisées en mai 2010 [genre, auteur, date]. Comment un pays définit-il sa spécificité alimentaire et dans quel but [problématique posée] ? Une étude préalable des conditions requises par chaque nation pour délimiter son identité culinaire

[1ère partie annoncée] conduira ensuite à recenser les divers impacts d’une telle identité [seconde partie annoncée].

[On saute une ligne après l’introduction.]

L’identité alimentaire d’un État est une construction dans laquelle interviennent plusieurs facteurs [accroche à la 1re partie].

Avant tout, comme le note Alexandre D., pour se forger une identité alimentaire solide,

un pays doit se frotter à d’autres cultures, ce qui lui donne alors l’envie de s’en démarquer ; à ce titre, l’exposition universelle en 1910 a joué un rôle déterminant pour la Belgique. Cette conception est en partie validée par Ève Mongin ; si les Italiens ont, selon elle, des raisons d’être fiers de leur patrimoine culinaire, ils restent malgré tout peu ouverts aux pratiques d’autrui. Leur histoire fait qu’en l’absence d’empire colonial, ils n’ont eu, par le passé, aucun contact avec des cultures non européennes et leur identité est plus faite de défense frileuse que de réelle construction. Cette première condition une fois remplie, le patrimoine alimentaire d’un pays se forge en général sur certaines richesses qui sont spécifiques à ses régions. Toutefois, sur ce point, les avis divergent quelque peu. Catherine Dumas, à propos de la France, souligne le rôle capital de ses produits, leur qualité et leur variété qui peuvent s’expliquer par la position géographique d’un pays riche en sols et micro-climats divers. Yves Lasserre met d’ailleurs en scène un des fleurons de l’élevage hexagonal : la vache charolaise en liberté dans ses verts pâturages. Pour Alexandre D., cette richesse « naturelle » n’est pas indispensable ; en effet, si les Belges ont quelques atouts locaux, la construction de leur identité alimentaire a souvent consisté à s’approprier des plats étrangers, en particulier français, en modifiant une des composantes de la préparation initiale : on remplace par exemple le vin par la bière. Il suffit même parfois d’ajouter à la recette originelle une appellation chargée d’identité, telle « à la liégeoise », et le tour est joué, tant il est vrai que nombre de mets se mangent à la fois dans le pays concerné et au-delà de ses frontières.

Mais le facteur le plus important dans cette construction est l’homme, comme le soulignent Catherine Dumas et Alexandre D. Pour la première, aux produits « naturellement » variés

...

Télécharger au format  txt (13.8 Kb)   pdf (54 Kb)   docx (13.8 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com