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Dissertation culture générale

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Par   •  7 Avril 2019  •  Dissertation  •  2 534 Mots (11 Pages)  •  644 Vues

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La société dans laquelle nous vivons actuellement change à grand pas, de manière quantitatif mais aussi psychologiquement. En effet tout le monde devient identique, pareil. Les jeunes s’habillent tous pareils et se comportent à l’identique. La ressemblance devient naturelle et normale contrairement au changement et à la différence. Cette tendance est due à la volonté de la part de l’individu de ressembler aux stars, à ses héros, aux mannequins posant pour des marques ou même à des influenceurs sur internet jusqu’à même dépenser des milliers d’euros pour être habillé de marque. Tous ces changements ont eu lieu depuis que les jeunes ou moins jeunes individus accordent de l’importance à l’effet de mode et à leur place aux seins de la société et du groupe et surtout à devenir quelqu’un sans être rejeté ou critiqué. Et lorsqu’on essaye d’être soi-même et d’aller à l’inverse des tendances et du groupe, on se retrouve seul et rejeté. Cette accroche d’actualité sur l’uniformisation dans le groupe nous a permis de nous poser la question suivante : Intégrer un groupe est-il réellement le meilleur choix pour un individu lambda ?

Pour répondre à cette problématique, nous avons à disposition un corpus de quatre documents textuels qui nous a permis de mettre en place trois axes de lecture : les caractéristiques de l’individu ; les effets qu’ont l’uniformité sur l’individu dans un groupe ; les conséquences de l’appartenance à un groupe.

Quelles sont les caractéristiques de l’individu au sein du groupe ?

Le sociologue Zygmunt BAUMAN a écrit et publié en 2013 le livre La Vie liquide dans lequel il étudie les aspects de l’uniformité au sein de la société de consommation. Il décrit les individus, appartenant au groupe de consommation, étant des personnes identiques, semblable les uns aux autres. En effet l’auteur les voit étant des personnes suivant la même stratégie de vie et vivant pareil. Il les identifie étant comme le reste du groupe et de se comporter comme se comporte le reste du groupe pour ne pas être différent des autres et avoir le même mode de vie. Et si le groupe ne lui convient plus ou il veut voir ailleurs, il sera obligé de s’adapter à un autre groupe et donc d’imiter et de s’uniformiser au nouveau groupe afin qu’il se sente appartenir à eux.

L’Homme des foules est une nouvelle écrite et publiée par le nouvelliste américain Egdar Allan Poe en 1840 dans lequel il étudie également, à travers deux personnages, l’uniformité dans l’appartenance à un groupe au sein de la société au sens générale. En effet il met en scène une vieille personne cherchant sans cesse à être au sein d’une foule afin d’appartenir à un groupe et lorsqu’il se retrouve seul, ce vieil homme panique. L’auteur décrit donc également l’individu étant uniformité puisqu’il a besoin d’appartenir à un groupe, refuse d’être seul et cherche désespérément à être avec et comme les autres inconnus avec qui il est dans la foule, ce qui fait son bonheur. Et si il n’appartient plus au groupe, il cherchera un autre groupe à qui s’accrocher

Le Quart Livre est un roman écrit et publié par le romancier François Rabelais en 1548 dans lequel il étudie lui aussi, à travers les personnages du récit des mésaventures de son héros Pantraguel, l’appartenance à un groupe et le besoin d’être avec et comme les autres. En effet il met en scène panurge jetant un mouton à la mer, qui se fera rejoindre à la mer par les autres moutons, puis le marchand qui chercha à attraper un mouton pour pas qu’il saute mais finit à la mer avec le mouton, et ce dernier sera suivit par les autres bergers et gardiens qui firent pareil et finirent à la mer. L’auteur voit donc pareillement les individus comme des moutons c’est-à-dire comme des personnes ne voulant pas se retrouver seul et ayant systématiquement besoin d’une personne comme repère afin de se sentir moins seul. De plus ces individus suivent toujours le premier qui fait une action pour l’imiter et se comporter pareil afin d’appartenir pleinement au groupe et être quelqu’un d’identique. Le marchand s’accrocha en premier et tomba en premier, les autres firent pareil et finirent tous noyer dans la mer comme les moutons pour qui dès lors que le premier se retrouva à l’eau, les autres finirent à l’eau.

Villiers de L’Isle-Adam étudie également l’uniformité et le désir et besoin d’appartenir à un groupe d’individu dans sa nouvelle Impatience de la foule écrite et publiée en 1833. L’auteur, mettant en scène un messager du roi, qui allant annoncer de bonnes nouvelles concernant la guerre à la ville de Spartes, va se faire passer par un déserteur et un traitre par d’abord un cuisiner et ensuite tout le peuple et se fera lyncher à mort, analyse l’individu appartenant à un groupe, comme le perçoit Rabelais puisqu’il perçoit les habitants du peuple de Spartes comme des moutons qui ont besoin d’un repère afin d’agir et de savoir quoi faire. On voit bien que le cuisiner est le repère et l’exemple des habitants puisque c’est ce dernier qui est à l’initiative de cette révolte et le peuple ne sachant pas agir seul et penser par eux même vont penser comme le cuisiner. Ils suivent le premier individu.

Nous venons de voir dans cette première partie que les individus appartenant aux groupes sont des personnes qui ont besoins d’un repère, qui ne peuvent pas être seul et ont besoin d’être constamment en groupe pour se sentir bien et épanouie. L’appartenance au groupe entraine des effets négatifs sur l’individu. Il est temps de se poser la question suivante :

Quels sont les effets de l’uniformité sur l’individu dans un groupe ?

Zygmunt Bauman, dans La vie liquide, voit des effets négatifs sur un individu à appartenir à un groupe. En effet il nous dit que le fait qu’un individu appartienne à un groupe lui supprime le choix individuel et le fait de penser et agir selon soi-même. De plus l’individu n’est à la fois un membre du groupe mais personne puisque rien ne le différencie des autres membres, tous identiques. Rien ne le différencie des autres et il pense et agit pour les autres comme si son but était le groupe et le commun. L’individu fait partie du groupe mais est considéré comme un inconnu aux yeux des autres membres du groupe. Il n’y a plus de différence puisque tous les individus agissent de la même manière et pour le même but. Et si par malheur l’individu vient à être différent des autres, il se fait bannir et virer du groupe et se retrouve seul recouvert d’insulte.

Edgar Allan Poe, dans L’Homme

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