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Devoir 3 culture G BTS NOT 2014-2015

Dissertation : Devoir 3 culture G BTS NOT 2014-2015. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 469 Mots (6 Pages)  •  1 020 Vues

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Devoir de Culture Générale n°3 : Ce que manger veut dire, formes et fonctions du banquet jusqu'au milieu du XXe siècle.

Analyse des documents et extraction des idées à retenir :

-Le texte n°1 «  Le banquet chrétien au Haut Moyen Age » de Jacqueline Voisenet est un article de presse universitaire. Il est parut en 1996 à l'université de Provence. Le présent texte est de type informatif. L'idée directrice de ce dernier est que le banquet chrétien au Haut Moyen Age est considéré comme une marque de puissance pour les organisateurs. Les idées principales défendues par Mme Voisenet dans ce texte sont les suivantes : il y a l'idée de générosité, d'offrir un bon festin à sa famille et à ses amis. Un repas c'est aussi une abondance de mets délicieux. De plus, il y a la notion de don/contre don dans les relations amicales.

-Le texte numéro 2 est un extrait du roman d'émile Zola, « L'assomoir », 1877 dans sa réédition par les éditions Galimard, en collection Folio en 1978. Le texte a pour titre « La fête de Gervaise ». C'est un texte de type descriptif. L'idée directrice du texte est qu'à la fin du XIXe siècle, à l'occasion d'une fête, le banquet se définit par une abondance de mets. L'idée ici est la quantité. Les idées principales sont les suivantes : il faut laisser la « société » admirer les mets proposés par les hôtes ; « se goinfrer » est synonyme de bon festin ; la grande importance de l'abondance du vin jusqu'à empêcher les invités de boire de l'eau.

-Le texte n°3 est un article de Jacqueline Lalouette, il a pour titre «  les femmes dans les banquets politiques en France vers 1848. Il a été mis en ligne le 16 novembre 2006. Le texte est de type informatif et descriptif. L'idée directrice ici est la puissance de l'homme par rapport à la femme. Les idées principales sont au nombre de quatre : en premier, il y a l'éviction de ce banquet, réservé aux hommes. Ensuite les femmes sont présentes en tant que spectatrices du banquet. Puis l'abondance des mets comme synonyme de puissance. Et enfin, l'idée de la représentation de la femme potiche au milieu de ces hommes, remplacée à table par un bouquet de fleur.

-Le texte n°4 est un extrait du livre « L'homme et le sacré » de Roger Caillois parut aux éditions Galimard en 1938. L'extrait a pour titre «  La fête comme excès ». Ce texte est de typa explicatif. L'idée directrice de ce texte est que la fête est forcement un excès. Les idées principales défendues par ce texte sont les suivantes : L'auteur dit que même si les fêtes sont moins extravagantes qu'avant elles ont toujours la même nécessité sociale, de plus il explique qu'aujourd'hui l'excès est moindre mais il est toujours présent durant « les fêtes », que ce soit en termes de nourriture, d'alcool, de femmes...

Résumé

Les fêtes sont aujourd'hui moins nombreuses, moins clinquantes mais elles persistent toujours et revêtent d'autres formes. Des fêtes comme le carnaval ou le jour de la fête nationale en sont un exemple. Mais hier comme aujourd'hui, la fête se caractérise forcément par un excès de nourriture, de boissons, de divertissements et parfois jusqu'à en être mal.

  • Soit un total de 57 mots.

Développement personnel

Aujourd'hui il semblerait que les grandes tables surchargées de mets ont quelque peu disparu, au profit de repas que l'on dit « festifs ». Comme le relate la littérature et les livres d'histoire, ces repas ne revêtent plus les mêmes caractéristiques : Mais quelles sont ces évolutions et pour quelles raisons ? Dans un premier temps nous verrons les nouvelles formes que revêtent nos repas festifs puis dans un second temps nous en analyserons les causes.

Depuis des centaines d'années les repas festifs occupent une place intégrante de nos vies. C’est un de ces moments où se réunissent les gens afin de partager mets et boissons dans une atmosphère joyeuse. Le Premier changement de nos repas festifs se situent dans la diminution de la nourriture. En effet, l’abondance de la nourriture n’est plus de rigueur, du fait que les aliments sont plus accessibles, comme par exemple la viande, qui depuis les années 1970 est devenu un produit de consommation quotidien et n’apparaisse plus comme un luxe. Plus aucune famille ne présenterait à ses convives une ribambelle de viande comme dans l’extrait de l’assommoir d’Emile Zola. Au contraire, aujourd’hui, on favorise une quantité plus réduite au profit de la qualité et du goût. Les repas se font gastronomiques. La cuisine est considérée comme un art avec et  ne se traduit plus que comme un simple repas. De plus, les lieux de ces repas ont également changé, les repas au restaurant en famille ou entre amis se sont popularisés. Nous organisons, aujourd’hui plus facilement des fêtes de familles dans les établissements de bouches. C’est pourquoi les restaurateurs sont à la recherche de la reconnaissance de leur art,  le guide Michelin en est l’exemple.  Le cadre ou le lieu doit être original, les clients ne viennent plus seulement pour la nourriture. Il est important également de noter l’importance que prend le « bien être » dans nos vies actuelles. Notre société met en avant le rapport entre une alimentation saine et une bonne condition physique, médicalement parlant. De ce fait, nous contrôlons plus notre alimentation, on mange plus équilibré, moins gras, moins salé, comme il nous l’est recommandé. Notre société a pris de l'ampleur sur une nouvelle façon de consommer, comme le démontre la recrudescence des labels qu’ils soient bio ou non. Et enfin, notre façon de consommer de l’alcool a elle aussi évoluée. La boisson alcoolisée occupe toujours une grande place dans les repas festifs. Chez les plus anciens, l'eau de vie en fin de repas est une tradition. Chez les plus jeunes, plus  récemment on a vu apparaître de nouvelle façon de s’alcooliser. Le « Bingedrinking » en est l'exemple, c'est le fait de alcooliser le plus vite possible et en buvant une  très grande quantité d'alcool. Une recrudescence des comas éthylique a fait son apparition dans les hôpitaux.

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