Corpus de Fables de la Fontaine, "les travers de la société"

CORPUS FABLES DE LA FONTAINE

Les Fables de La Fontaine, écrite par Jean de La Fontaine publiées en 1678 (XVIIème s) font parties du genre de l’apologue, c’est un texte narratif qui vise à transmettre une vérité morale.

Elles s’inscrivent dans le mouvement du classicisme, et s’appuie sur le principe du « placere et docere ».

Notre problématique étant de savoir comment les fables d énoncent les travers de la société, les fables que nous étudierons feront parties du registre satirique.

 Tout d’abord, nous verrons dans un 1er axe que l’un des travers de la société est l’hypocrisie. Dans un second axe, nous étudierons en quoi la société est injuste. Enfin, nous analyserons la bêtise de la société.

L’hypocrisie sera illustrée par 3 fables : « La Cour du Lion » la 6ème fable du Livre 7 ; « Le Lion, le Loup et le Renard » la 3ème fable du Livre 8 et « Les obsèques de la Lionne » la 14ème fable du Livre 8.

1er axe 

Dans « La Cour du Lion », l’hypocrisie est représentée par le Renard, en effet lors de son invitation par le roi, c’est 2 compères se font tuer, l’un à cause de son honnêteté, l’autre à cause de sa flatterie excessive.

Le Renard pour éviter de se faire tuer répond en Normand c’est-à-dire de manière imprécise. L’hypocrisie est présentée du vers 30 au vers 36, « Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire sans odorat ; bref il s’en tire » et « ni fade adulateur ni parleur trop sincère ; et tâchez quelquefois de répondre en Normand »

Donc le Renard rusé, utilise ceci pour se faire respecter du roi.

Dans « Le Lion, le Loup et le Renard », l’hypocrisie est aussi représentée par un Renard. Dans cette fable, on nous raconte l’histoire du Lion qui est malade et qui essaie dans les remèdes pour combattre sa maladie. Un des remèdes « veut qu’on aille enfermer Renard dans sa demeure ». Or, le Renard, rusé, lui donna un remède « D’un Loup écorché vif Appliquez-vous la peau toute chaude et toute fi moite ».

Aussitôt dit aussitôt fait le Lion en sa peau. Le Renard profita ainsi de l’hypocrisie pour éviter de se faire tuer et tue son ennemi le loup.

Dans « Les obsèques de la Lionne » le fabuliste nous conte l’histoire de la Lionne qui meurt. Le Lion lui qui es dans tous ses états reproche au cerf d’être indifférent à la mort de sa reine donc le Lion dit « Vengez la Reine, immolez tous ce traitre à ses Augustes mânes » (v36, 37). Donc ici le cerf utilise l’hypocrisie pour survivre et elle présente du vers 41 au vers 48. Le Lion est amadoué par le Cerf grâce au mensonge qui est « votre digne moitié couchée entre des fleurs, tout près d’ici n’est apparu » (v.41 et v.42) puis il dit « Quand je vais chez les Dieux, ne t’oblige à tes larmes ».

L’injustice sera imagée également par 3 fables : « Le Berger et le Roi » la 9ème fable du livre 10, ensuite « Les Animaux Malades de la Peste » la 1ère fable du livre 7 et pour finir « Le Rat et l’Eléphant » la 15ème du livre 8.

2ème axe

« Le Berger et le Roi » : Cette fable représente l’injustice.

En effet, des comploteurs jaloux du berger, qui s’est fait embaucher par le Roi, dirent au Prince : « De nos biens, […] il s’est fait un Palais » (v5/7).

On ouvra donc son coffre où il y a toute sa richesse et on trouva « des lambeaux, / l’habit d’un gardeur de troupeaux, / Petit chapon, jupon, panetière, hâlette, / Et je pense aussi sa musette » (v.66/69).

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