Corpus : La Fontaine, Rousseau, Hugo, Zola

Nous allons étudier les quatres textes de ce corpus. Le premier texte est une fable de Jean de La Fontaine, le Loup et le Chien publié en 1668. Le second, est le livre IV d’ Emile ou de, l’Education publié en 1762 par Rousseau. Le troisième est un poème de Victor Hugo extrait des Châtiments publié en 1853. Le dernier est un extrait du roman Germinal d’Emile Zola publié 1885. Ces quatres textes ont tous un thème commun, la liberté que l’on étudiera en interrogeant ce qui permet à l’homme d’être libre selon chacun des textes. Nous étudierons d’abord l’obtention de la liberté par le sacrifice, ensuite ce que signifie la liberté pour les auteurs, et pour finir la prise de conscience de la liberté grâce à une confrontation.

D’après La Fontaine, Rousseau et Hugo la liberté s’obtient par le sacrifice. Dans les textes, chacun a fait le sacrifice de quelque chose qui peut lui être cher ou important. Dans la fable, le Loup renonce au confort « Os de poulets, os de pigeons » (l. 28) à la nourriture, pour pouvoir être libre, il dit qu’il ne renoncera à sa liberté pour rien « de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor »

Rousseau, lui, dans son texte renonce à la richesse,il préfère la pauvreté et la liberté que la richesse et de devoir se cacher, de ne pas être lui-même « il est forcé de se fuir toujours » (l.4) La richesse empêche de vivre « ne connaîtra jamais le prix de la vie » (l.12) et Rousseau veut vivre.

Pour Hugo, il a dû renoncer à la France et s’exiler pour avoir sa liberté. Il ne renoncera, lui non plus, jamais à la liberté « Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là » (l.28). Le sacrifice qu’il doit faire pour être libre est « l’âpre exil » (l.21)

Mais la liberté n’est pas seulement le renoncement et le sacrifice.La liberté de chacun peut être différente ou pas vraiment mais chacun a sa propre définition de la liberté.Le loup veut pouvoir faire ce qui lui plait « vous ne courez donc pas Où vous voulez ? » (l.36-37) Et ne pas être ttaché comme l’est le Chien.

Pour Rousseau, la liberté c’est le bonheur et le plaisir « plaisent » (l.6) « plaisir » (l.14) et de faire ce qu’il veux « autant que je veux » (l.7-8) « le choix » (l.11)

Hugo, lui fait de son exil sa force « Sois ma force » (l.12) il garde la France dans so coeur et lui est fidèle « fidélité pour les choses tombées, » (l.11) « France aimée » (l.14)

Mais pour obtenir la liberté il faut prendre conscience de ce qu’est la liberté, dans les textes, ils le font grâce à une confrontation avec un autre.Le Loup, chez La Fontaine, réalise la chance qu’il a d’être libre lors de son dialogue avec le Chien « Attaché ? Dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? » (l.36-37)

Rousseau se sent libres comparés aux riches « Gens à coffres-forts » (l.17) Il reconnaît la chance qu’il a de pouvoir être libre et de pouvoir être celui qu’il veut être.

Victor Hugo, lui se sent libre par rapport aux gens qui s’inclinent devant Napoléon et qui n’expriment pas ce qu’ils pensent « têtes courbées » (l.9)

Zola montre que le père Bonnernort vit dans l’insouciance « ne se tracassait

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