Corpus des fables de La Fontaine.

        La Pléiade

Scientifique : Bonjour à tous et à toutes. Je suis une scientifique de Hong-Kung. Bienvenu dans mon invention extraordinaire. Aujourd’hui, nous ne seront plus aujourd’hui dans quelques instants. Je vais vous ramenez en 1547 et vous racontez l’histoire de La Pléiade, grâce à cette machine à remonter le temps, aux alentours de la Loire, non loin du frif du Rabelais…

Il est un lieu où de jeunes amis étudient les poètes anciens, grecs et latins : le                 collège de Coqueret.

C’était aux abords de l’eau que demeurait Joachim. Très pensif.

Joachim : Je ne pense que Pindare et Ovide aient un réel talent. Minables sont-ils. Couinard et gros bide sont des injures que méritent ces auteurs insipides. Je ne puis rester ici, ce chemin aqueux ne me ramènent que des odeurs infectes d’ammoniac.

Professeur : JOACHIM! Ne pouvez-vous donc pas vous empêchez de vous éloigner ?

Scientifique : Joachim s’approcha avec fainéantise vers l’entrée du bâtiment ou se trouvait son mentor.

Les disciples sont: Joachim Du Bellay, Pierre de Ronsard et Jean-Antoine de Baïf. Le nom de leur cercle :

Gulia,Martin,Nina et Camille crient «LA BRIGUADE».

Professeur : Vous savez bien que l’exil n’est pas bon pour votre moral.

On vient de m’apporter à l’instant l’art poétique de Thomas Sébillet. Ce sera grâce à lui que vous pourriez déployer vos idées poétiques. Chacun de votre côté, je fais appel à vous pour brièvement répliquer.

Élève 1: Du Bellay est un nom rimant en « « E », c’est impératif !

Scientifique : Ainsi, en 1549, sont sous la plume de Du Bellay un manifeste historique :

Le groupe, qui compte désormais 7 membres, en profite pour changer de nom : en référence à 7 poètes antiques et à une constellation d'étoiles, il se baptise la Pléiade.

Que dit le manifeste Du Bellay ?

Professeur : Le français peut être aussi digne que le latin ou l’italien.

Élève 2: Le poète s’avère être un artisan de la langue, pas un mou ne se contentant de l’inspiration divine.

Joachim (pensif écrivant) : « Qui veut voler par les mains et les bouches des hommes doit suer et trembler maintes fois... »

Élève 1 : A-t-on au moins droit d’imiter les anciens enfin !

Élève 2 : oui

Élève 3 : NON ! Les digérer, plutôt !

Joachim (pensif écrivant) : « Français, marchez courageusement vers cette cité romaine. Pillez-moi sans conscience ces sacrés trésors de ce temple delphique... »

Élève 1 : On s’autorise à enrichir le français, en créant des mots composés, par exemple.

Élève 2 : porte-laine

Élève 3 : gros-tas

Élève 1 : aigre-doux

Élève 2 :mal-rassis

Scientifique : Ou en remettant de vieux mots au goût du jour :

Élève 3 : assener

Scientifique :ou bien en en créant à partir du grec et du latin, comme :

Élève 1 : exceller

Élève 2 : inversion

Élève 3 : périphrase

Élève 1 : stratagème

Élève 2: c’est bon au revoir !

Élèves :ON Y CROIT ON Y CROIT PLEIAAAADE !

Joachim (pensif écrivant): « Sache, lecteur, que celui sera véritablement le poète que je cherche notre langue, qui me fera indigner, apaiser, êjouir, douloir, bref, qui tiendra la bride de mes affections, me tournant çà et là à mon plaisir. »

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