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Caractérisation des styles de direction

Analyse sectorielle : Caractérisation des styles de direction. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  717 Mots (3 Pages)  •  2 417 Vues

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Partie 1 : Caractériser des styles de direction

Question 1 :

D’après la typologie de Rensis Likert, les différents styles de direction utilisés pour ces trois cas, sont les suivants :

Pour l’imprimerie 20 Cent : il s’agit d’un style autoritaire exploiteur. Le dirigeant met en avant la centralisation du pouvoir, il prend seul les décisions. La communication est réduite et il n’y a aucune confiance entre l’employeur et ses salariés. Le travail de ces derniers est très régulièrement contrôlé via des réunions. Ceci est source de stress chez les salariés. Il n’y a également aucun esprit d’équipe. Les aspects humains sont secondaires. Dans cette entreprise, le principal objectif est la productivité et la rentabilité.

Pour Jet Tours : il s’agit d’un style participatif. L’employeur délègue beaucoup ses tâches, mais il n’aime pas être déçu. Cependant, il ne sanctionne pas les erreurs qui peuvent être commises. Dans cette entreprise, il y a beaucoup de confiance et un bon esprit d’équipe, et une grande autonomie pour les salariés. L’employeur est accessible et non autoritaire. Le fonctionnement de cette entreprise est basé sur la confiance et la complicité. L’employeur entretient une très bonne relation avec ses salariés.

Pour Clean : il s’agit d’un style consultatif. Les relations entre le dirigeant et ses salariés sont étroites. Ces derniers sont consultés, mais n’ont aucune influence concernant les prises de décisions. Le travail d’équipe est encouragé, mais la délégation du pouvoir est extrêmement limitée. Le dirigeanr contrôle régulièrement le travail de ses salariés, et lors de problèmes, ces derniers se règlent ensemble. Ce qui permet un contact direct avec la hiérarchie.

Question 2 :

Le style de direction préconisé par Rensis Likert est : le management participatif.

Selon Rensis Likert, ce style de direction est préférable aux autres, car il permet de mieux comprendre les valeurs personnelles des salariés. Ce qui permet d’améliorer la motivation et l’implication des salariés. Il permet également d’obtenir de meilleurs résultats.

Question 3 :

Les conséquences de chaque style de direction sur la performance de l’entreprise sont :

Pour le management autoritaire exploiteur : Les objectifs sont imposés sans être explicités, les prises de décisions sont centralisées. Il n’y a pas d’esprit d’équipe, et une distance entre les salariés et leur employeur. Le système de motivation et d’implication des salariés est fondé sur la crainte, la menace de sanctions. Il n’y a aucune confiance envers les collaborateurs.

Pour le management autoritaire paternaliste : risque de confusion entre la vie personnelle et professionnelle, et que le service se referme sur lui-même.

Pour le management participatif : risque de refus de participer de certains collaborateurs. Cela suppose une capacité de prise de recul, d’abstraction et de créativité chez les salariés. Ce qui peut être source de stress et d’implication excessive.

Pour le management consultatif : cette méthode prend du temps et le manque de structures peut dériver en une sorte de management « copain ». Les relations sont étroites avec les collaborateurs et il peut y avoir un manque de délégation des pouvoirs.

Partie 2 : Analyser le management participatif aujourd’hui

Question 1 :

Le style de direction des organisations nord-américaines et françaises, trente ans après les préconisations de Rensis Likert :

Kathleen Eisenhardt, qui est professeur à l’université de Stanford, apporte son témoignage sur le style de direction des entreprises nord-américaines. D’après elle, il y aurait une fa ible participation des membres. Les salariés n’affichent pas de décisions contraires à celles prises par leur employeur. Il y aurait également très peu de conflits et le président accaparerait la parole. Il s’agit donc d’un style de direction autoritaire.

Par contre, dans les entreprises françaises, le style de direction est plutôt consultatif. Les dirigeants n’ont pas l’habitude de construire un projet commun avec leurs collaborateurs immédiats et ils n’expriment pas souvent ou très rarement leurs visions et n’en débattent pas.

Question 2 :

La persistance du management consultatif au détriment du management participatif :

Le management consultatif continu de régner en maître, au sein des entreprises. Pour les managers, le management consultatif exige moins de temps qu’un système participatif. Il aligne ses positions sans grand effort de conviction et de communication de sa part. Il confirme l’autorité du supérieur et maintient les rapports de force. Il laisse le pouvoir d’arbitrage au dirigeant et autorise les comportements inéquitables. Les dirigeants préfèrent les compromis de façade qu’autorise le management consultatif, mais ils résistent à l’intégration latérale et au management participatif.

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