Analyse des documents et extraction des idées à retenir cas

I) Analyse des documents et extraction des idées à retenir:

1.1) Voici un article de presse extrait du journal « Le Monde », le 13 octobre 2006 intitulé Chronique de clandestins, partie 4 : Le havre de l’école du hogar.

Il est écrit par le journaliste Benoît Hopquin.

Cet article est écrit avec une grande objectivité et donne la parole aux migrants eux-mêmes, c’est un texte de type informatif.

Ce texte nous explique le sort réservé aux mineurs clandestins qui sous la pression de leur famille quittent le Sénégal pour rejoindre dans des conditions périlleuses voire dangereuses, les Iles Canaries dans l’espoir de travailler.

Il s’agit donc d’immigration clandestine.

L’auteur nous donne le point de vue des enfants et cela nous informe ainsi sur des pratiques africaines que nous méconnaissons, il nous montre également le sort que réserve l’Espagne à ses enfants.

Ce texte nous enseigne également que les écoles sont de plus en plus nombreuses, nous pouvons donc en conclure qu’il y a de plus en plus de migrants qui arrivent aux Canaries.

Les adultes quant à eux restent au Sénégal en attendant que leurs enfants leur envoient de l’argent.

Or en Espagne, il faut être majeur pour pouvoir travailler.

Les parents ne le savent pas, mais ils savent que l’Espagne ne peut pas renvoyer ces enfants au pays.

La carte illustre le parcours des clandestins bien qu’elle ne représente pas réellement le long périple des migrants. Elle nous montre où se situe le Sénégal par rapport à la première terre de l’Union Européenne (les Canaries).

1.2) Le document 2 est un document iconographique (une photo) représentant une fresque faite par les enfants d’une école primaire du Cap en Afrique du Sud.

Cette photo a été prise par en 1998 par Elisabeth Deliry Antheaume.

Ce document est donc informatif car il illustre ce que les enfants ressentent quand on leur demande de s’exprimer sur leurs droits.

On remarque que la couleur dominante est le vert, couleur de l’espoir, l’espoir est donc très important pour les enfants, c’est un droit qu’ils semblent revendiquer, le soleil jaune qui rayonne renforce cette idée.

Le rouge, le jaune, la fleur nous indique qu’ils ont le droit au bonheur.

Quant aux traces de pas blanches, elle représentent l’innocence des enfants mais ces pas sont parfois rouges, cette couleur est celle du sang et nous montre que les enfants souffrent quand leurs droits ne sont pas respectés.

Ils le « crient » d’ailleurs sur cette fresque avec des slogans forts « stop abusing children », « say no to children abuses », « keep children out of jail ».

Ils dénoncent ainsi les abus faits aux enfants et expriment leur droit de liberté de parole, d’expression.

Un autre droit fondamental est exprimé, à travers ce dessin, représenté par un adolescent qui semble avoir réussi grâce à l’école : c’est le droit à l’éducation.

Ce jeune homme, bien plus âgé qu’un enfant d’école primaire représente un avenir, ce qui est possible de faire grâce à l’école, c’est-à-dire être cultivé, instruit et avoir un accès au monde (représenté par un ordinateur).

Le droit exprimé ici est donc la liberté intellectuelle, le droit a l’information.

Cette photographie est certes objective mais la photographe a choisi de placer la phrase « stop abusing children » au milieu de sa photo ce qui la fait ressortir, la met en relief.

C’est un véritable appel à la révolte contre les abus sexuels faits aux enfants.

L’avenir radieux est donc représenté par un énorme soleil qui rayonne mais également par le jeune homme et son ordinateur.

1.3) Le document 3 est un article de presse paru dans Télérama en octobre 2006 écrit par le journaliste Frédéric Strauss.

Il s’agit d’un magazine hebdomadaire qui contient des programmes « télé » des différentes chaînes diffusées en France.

C’est donc un article de type informatif qui va nous informer sur le film qui passe sur la chaine Arte à 20h45 en octobre 2006.

Il nous présente le film « La Petite », un film de Louis Malle qui tourne pour la première fois aux Etats-Unis en 1978, le titre original est donc en anglais : « Pretty baby »

Il aborde un sujet grave et délicat à traiter : la prostitution enfantine à travers la vie de Violet, une enfant de douze ans jouée par Brooke Shields.

Ce film fera scandale lors de sa représentation à Cannes en 1978.

Ce qui va choquer c’est le traitement du sujet par le réalisateur qui se place en tant qu’observateur, qui ne dramatise pas et ne juge pas.

Ce film traite donc, de manière particulière, du sort de Violet, une enfant qui n’a pas le choix, qui n’a pas choisi sa vie et qui évolue dans un milieu cruel et dépourvu de morale où les adultes ne protègent pas les enfants.

Mais ce n’est pas pour cela que Louis Malle n’est pas du côté des enfants, au contraire, il nous démontre qu’il faut dépasser les sourires de façade que peuvent avoir les enfants qui souffrent, c’est une sorte de carapace pour se protéger contre le pire, contre l’horreur : l’horreur qu’il montre d’ailleurs sur le dernier plan de son film.

La photo qui accompagne cet article montre ce sourire de façade mais choque de lecteur, en effet la jeunesse de Violet qui semble se vêtir ou se dévêtir dans ce lit défait et qui porte des vêtements de femme adulte nous met mal à l’aise.

Violet a grandi dans un bordel auprès de sa mère et deviendra comme elle une prostituée.

Ce film nous interroge donc sur la liberté de choix de vie que peuvent avoir les enfants.

II) Comparaison de documents:

2.1) Ces trois documents nous informent et nous interpellent sur le sort des enfants, sur les différentes violences qu’ils subissent.

En effet, le premier document met en relief les conditions de vie difficiles de jeunes africains

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