Culture Générale: Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1. Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1.1

Le document 1 est un texte extrait d’Histoire de la famille, un essai d’Armand Colin écrit en 1986. Il s’agit d’un texte descriptif informatif. Cet extrait décrit les origines des abandons d’enfants en France aux XVIe et XVIIe siècles.

L’auteur donne deux raisons pour les abandons. Soit l’enfant abandonné est le fruit d’une fille-mère, soit les parents dans la misère, se voient obligés de se séparer de l’enfant souvent après quelques années. Colin évoque même l’exemple littéraire du Petit Poucet de Charles Perrault qui est le témoignage d’une époque où malheureusement ces pratiques étaient courantes. En 1760 le nombre d’enfants abandonnés est en augmentation. Cette hausse est significative par les enfants illégitimes, même les enfants baptisés sont vus comme illégitimes. Des naissances hors mariage, ou des situations morales trop dures sont des raisons qui poussent les parents à se séparer de leurs enfants. Cependant, il ne s’agit pas seulement de cela, dans les familles aisées ou même bourgeoises la peur de ne pas pouvoir élever correctement l’enfant aussi bien que les autres est un facteur d’abandon pour les parents. Qui préfèrent laisser l’enfant à l’hôpital pour qu’il soit des soins et une éducation gratuite et correcte. Les parents ont dans l’idée de venir chercher l’enfant plus tard, quand l’éducation majeure sera finie.

Pour finir, l’auteur précise l’avancé de la médecine puisque désormais il y a la contraception qui permet de limiter les abandons des enfants non désirés.

1.2

Ce deuxième document est tiré de l’œuvre de Victor Hugo, Les Misérables, écrit en 1881. Cet extrait appartient au genre romanesque, de type narratif, informatif. Ce passage se situe au moment où Fantine, la fille-mère de Cosette, pour survivre, est obligée de laisser sa fille aux Thénardier.

Ne pouvant pas trouver de travail en tant que fille-mère. Cette situation l’isole de plus en plus des villes et de la vie sociale. Et c’est pourquoi elle propose aux aubergistes de garder sa fille le temps qu’elle trouve un travail et que l’enfant grandisse. En contrepartie d’une solde (de 7 francs par mois, mais de 57francs la première fois). L’argent récoltés permet au père Thénardier de payer ses dettes. Cet extrait nous montre non seulement comment peut-on abandonner son enfant, mais aussi pourquoi. Ici parce que Fantine est une fille-mère, est ceci est inacceptable et mal vu à l’époque. Victor Hugo nous décrit alors ce « marché » qui se met en place. Puisqu’il faut payer pour laisser son enfant et certaines personnes en abusent de ce pouvoir. Car le père n’y voit que dans ce geste un moyen de payer sa dette, et fait en sorte que Fantine paye le compte juste.

Pour finir, la relation entre les deux familles, débuta avec le rapprochement des enfants, ce qui a tissé un lien. Le père Thénardier remarque même qu’avec ses enfants il peut attirer d’autres mères en besoin et ainsi avoir plus d’argent.

1.3

Dans ce document iconographique, informatif, nous pouvons voir une poupée dans un linge avec un descriptif au-dessus. Cette photo fut prise à l’Hôtel-Dieu Saint Jacques à Toulouse.

En second plan, l’affichette, nous informe sur l’histoire de cette pratique d’abandon d’enfants. En effet, il suffisait de mette le bébé dans une sorte d’armoire et de la tourner pour que l’enfant soit dans l’Eglise et recueillit par des sœurs, aux XVIe siècles. Généralement la nuit, à l’abri des regards. Des sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul donnaient les premiers soins à l’enfant, le lendemain un officier de santé venait déterminer le sexe et l’âge puis le commissaire de ville examinait les linges et les vêtements et attestait s’il était baptisé. Les sœurs religieuses pouvaient ensuite lui donner un nom.

Ce document nous informe sur les différents procédés pour abandonner un enfant en province. Et son recueillement. Ce phénomène s’est tellement généralisé qu’il fallait trouver des solutions partout, et ne pas laisser les enfants dans les rues. Soit payante soit généreusement. C’est un moyen facile et rapide et sans contrepartie, dont les parents font usage pour abandonner leurs enfants. Les personnes qui s’occupent après de l’enfant, montre que le système est bien encadré et contrôlé, qui permet une bonne sécurité de l’enfant. Cela rassure sans doute les parents et trouve cela plus simple.

1.4

Ce document 4, réunit deux notes de bas de page du livre, Classes laborieuses et classes dangereuses, de Louis Chevalier,

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