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APP service de traumatologie

Étude de cas : APP service de traumatologie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  1 717 Mots (7 Pages)  •  805 Vues

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LAHMER Pauline

3ème année d’IFSI S5 Groupe B1

Analyse de pratique

Phase descriptive :

Etudiante en 3ème année de formation infirmier, je réalise actuellement un stage dans un centre hospitalier régional universitaire au bloc opératoire de traumatologie et orthopédie. Ce stage dure 10 semaines, je demande à l’équipe s’il est possible de réaliser un parcours de stage afin de me rendre dans le service de traumatologie pour une durée de 2 semaines.

Ma référente et la cadre de santé du service étant d’accord, je me rends donc dans le service de traumatologie. Le but est pour moi de voir concrètement la prise en charge du patient dans sa globalité, c’est-à-dire en pré-opératoire, per-opératoire et post-opératoire.

A mon arrivée dans le service, je prends en charge Monsieur Louis, jeune homme de 19 ans, entré dans le service pour la pose d’une prothèse inversée d’épaule sur ostéosarcome de l’humérus gauche. A mon entrée dans la chambre pour le tour du matin, le patient me sourit puisqu’il me reconnait. En effet j’étais présente lors de son bloc de la veille, et j’avais procédé à son interrogatoire pré-opératoire. L’interrogatoire consiste à poser des questions simples au patient pour sa sécurité :

  • Pouvez-vous me donner votre nom et prénom, ainsi que votre date de naissance (vérifier sur le bracelet d’identité) ?
  • Pourquoi êtes-vous là ? Et pouvez-vous me montrer le côté à opérer.
  • Etes-vous à jeun (Pas bu, pas mangé, pas fumé) ? Si oui depuis quelle heure ?
  • Avez-vous bien pris votre douche ce matin et hier soir ?
  • Avez-vous déjà du matériel sur vous de type vis, clous, plaques, prothèses… ?
  • Avez-vous des allergies ? Si oui, lesquels ?
  • Et enfin, si la personne porte des prothèses auditives, lentilles, bijoux …. Et si les dents sont fragiles ou instables (pour l’intubation).

Une fois dans la chambre, je prends les constantes du patient et évalue son EN[1], réalise un bilan de contrôle (NFS[2] et ionogramme), vérifie le drain présent sur le bras gauche donnant 200 cc[3], et le pansement qui est propre mais à refaire aujourd’hui.

A la fin du tour infirmier, je prépare mes bilans que j’ai réalisé dans la matinée afin de les envoyer au TAL[4]. Le TAL étant un système de tuyaux passant dans tout l’établissement et permettant d’envoyer les bilans au laboratoire dans des sachets souples à usage unique, qui nous transmet les résultats dans la matinée.

Vers 9h30 après avoir réalisé les pansements, nous recevons les résultats des bilans de la matinée. Nous devons les lire afin de détecter les anomalies, pour ensuite les montrer au médecin anesthésiste.

On remarque alors sur le bilan de Monsieur Louis, que son hémoglobine a fortement chuté. En effet, celle-ci est passée de 10,2 à 8,7 gr/dl. L’infirmière, en voyant cela, décide de son propre chef de prévoir un bilan de contrôle pour le lendemain, ainsi que des RAI[5]. Le but étant d’avoir des RAI de moins de 72h pour le lendemain au cas où il faudrait transfuser le patient en urgence. En effet, c’est un patient à risque. Bien que son redon donne beaucoup et que le patient soit jeune, il ne faut pas oublier qu’il est atteint d’un ostéosarcome et que sa dernière cure de chimio ne date que de quelques jours. De plus monsieur présente dans ses antécédents une aplasie, beaucoup de facteurs de risques pour un jeune homme de 19 ans.

Vers 10h30 le médecin anesthésiste arrive dans le service, l’infirmière lui fait alors voir les bilans sanguins et lui fait remarquer que le taux d’hémoglobine chute. Le médecin lui demande alors si l’anémie est bien supportée,  l’IDE[6] lui répond qu’il est un peu fatigué. L’anesthésiste signe alors par un « vu » le bilan et propose un bilan de contrôle pour le lendemain matin.

Le lendemain, on réalise le bilan NFS ainsi que les RAI du jeune homme. Grande surprise, son hémoglobine est remontée d’un point. Le drain donne 100 cc. Les médecins prescrivent l’ablation de celui-ci, il pourra sortir dans la journée.

Phase explicative :

Mais qu’est-ce que le cancer ? Il a été décrit pour la toute première fois par Hippocrate dans l’antiquité. Pendant longtemps, le cancer était considéré comme une maladie incurable, mais de nos jours avec les progrès de la science beaucoup de cancers sont aujourd’hui guérissables.

En 2017 on estimait à 400 000 le nombres de nouveaux cas de cancer en France, et à 150 000 le nombres de décès. Chez les hommes, on retrouve majoritairement les cancers du côlon-rectum, du poumon et de la prostate. Chez la femme, on retrouve également le cancer du côlon-rectum, le cancer du poumon ainsi que celui du sein.

Avec les années, on a pu constater une augmentation de l’incidence du cancer chez les femmes, cela s’explique par des changements d’habitudes de vie (tabagisme, alcool…)

Malgré l’augmentation de cette incidence, on constate une diminution du taux de mortalité chez l’homme et la femme. Cette diminution est liée à des diagnostics précoces, à des traitements plus efficaces, et à la promotion du dépistage organisé ainsi que le dépistage individuel proposé par les médecins traitants.

Un cancer apparait à partir d’une cellule normale, qui va être altérée par des mutations. La cellule va alors devenir anormale, le mécanisme appelé apoptose qui correspond à la mort de la cellule n’a plus lieu. Cette même cellule va alors se reproduire de façon anarchique, c’est la naissance d’une tumeur.

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