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Analyse de pratique en service de traumatologie

Étude de cas : Analyse de pratique en service de traumatologie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2017  •  Étude de cas  •  543 Mots (3 Pages)  •  1 264 Vues

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VENTO Julie

Consultations de traumatologie

21/11/16 au 09/12/16

Analyse de pratique

La situation se déroule le troisième jour de mon stage, dans ce service, le soin le plus fréquent, c’est le retrait de plâtre.

L’une des infirmières présente ce jour, me propose de retirer une botte plâtrée à un patient.

J’ai bien observé les jours précédent leur technique, je décide donc de me lancer.

L’infirmière rassure la patient en lui disant que c’est un acte indolore, que la scie ne coupe pas…Je me retrouve donc ma cette scie entre les mains.

Je commence et là le patient sursaute car il appréhende ce geste, nous le rassurons de nouveau. Je continue le retrait et j’arrive sur le côté du pied, le patient me dit que je lui ai fait mal, je m’excuse et l’infirmière lui répète que la scie ne coupe pas. Sauf qu’au moment où je retire le plâtre, je constate que j’ai blessé le patient en lui faisant une griffure sanguinolente avec la lame.

Je me suis évidemment senti très mal à l’aise vis à vis de ce patient. Je me suis excusée, j’ai désinfecté la lésion et mis un pansement. La patient n’était pas très content bien que sa blessure soit moindre, il signale à l’infirmière que ce qu’elle dit sur le fait que la scie ne coupe pas est faux, et qu’elle a minimisé sa douleur et qu’elle ne l’a pas pris au sérieux. Une fois le soin terminé et le patient sorti, je demande à l’infirmière ce qui a pu se passer. J’étais persuadée que ça ne pouvait pas le blesser. J’ai ensuite découvert qu’il était possible de glisser une réglette entre le plâtre et le patient afin de se guider lors de la découpe et de ne pas être en contact avec la peau du patient malgré le jersey et le softban.

Alors je me suis demandée pourquoi elles ne me l’ont pas dit que cette réglette existait.

Et le patient aura t’il encore confiance en une équipe soignante bien qu’il était au courant que j’étais étudiante infirmière. L’équipe me rassure en me disant que ça arrive à tout le monde, même à elles à leur début. Elle me donne une « astuce », comme quoi il ne faut pas rester trop longtemps au même endroit avec la scie. Le lendemain la même infirmière me demande d’enlever un plâtre, j’appréhende et lui demande si je pouvais glisser la réglette. Elle me répond que ce n’est pas la peine et que c’est plus gênant pour le patient. Alors je commence et le soin se déroule sans problème. Je ressens de la satisfaction.

Ce qui est sûre, c’est qu’à l’avenir je ne dirai pas devant un patient que la scie ne blesse pas.

J’adapterai ma prise en charge en fonction du patient, je le rassurerai si le besoin s’en fait sentir. Je lui expliquerai que lors de ce soin nous sommes vigilantes. Je m’en suis voulu pendant quelques jours, j’ai cherché à comprendre et je me suis dit que sans doute j’étais resté trop longtemps à scier au moment endroit. On ne m’y reprendra plus !

Par la suite, je n’ai plus compté le nombre de plâtres que j’ai retiré au cour de mon stage mais une chose est sûre, c’est que je n’ai plus blessé personne.

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