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APP - posture professionnelle en psychiatrie

Fiche : APP - posture professionnelle en psychiatrie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2020  •  Fiche  •  773 Mots (4 Pages)  •  1 500 Vues

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APP 1 – posture professionnelle en psychiatrie

Situation :

Lors de mon stage en psychiatrie dans le service des Airelles à l’ESMPI, je me suis retrouvée face à ce que je pensais le moins compréhensible pour moi : la maladie psychiatrique. En effet, on a tous nos propres représentations et appréhensions : pour moi c’était la peur de faire décompenser un patient par une mauvaise parole.

Durant les premiers jours de mon stage, j’ai fait la connaissance de madame K. Cette patiente est âgée de 62 ans et est entrée dans le service des Airelles pour la construction d’un projet de vie adapté en 2013. Cette patiente souffre de schizophrénie avec des hallucinations acoustico-verbales et des délires de persécution et érotomaniaque très présent.

La veille du troisième jour de mon stage, je demande à l’équipe soignante pour aller le lendemain à l’arthérapie. L’équipe me propose de demander à Mme K si ça ne la gène pas que je vienne avec elle. Après la distribution des traitements, je suis allé demander à la patiente si je pouvais l’accompagner à l’arthérapie. La patiente semble ravie de m’accompagner le lendemain et me donne rendez-vous à 10 heures.

Le lendemain, à 10 heures la patiente m’attendait devant la salle de soin et me parut ravie de m’accompagner à l’arthérapie et de m’expliquer toute l’organisation, les activités possibles... Arrivée à la salle d’Arthérapie, la patiente me donna une feuille, un crayon, me montra des livres avec des idées de dessins ou pour apprendre à dessiner. Après m’avoir installé, elle s’est installée avec son dessin qu’elle avait commencé la veille. Elle m’expliqua ce qu’elle était en train de faire, me demanda mon ravie, nous plaisantions. La patiente semblait complètement ravie de participer à cette activité avec moi. A un moment, après avoir dessiner un peu, je regardai le dessin qu’était en train de faire la patiente, par curiosité et par intérêt. La patiente me regarda alors et me dit avec un ton ironique « vous me surveillez ? ». A ce moment-là, je perçue du second degré chez la patiente, alors je répondis « oui ».  La patiente ne réagit pas tous de suite. Puis elle se retourna et me dit « vous croyez qu’on ne me surveille pas assez », « j’en ai marre moi qu’on me surveille tous le temps », « vous aussi vous êtes payé pour me surveiller ». J’essaya alors de la raisonner et de lui expliquer que non. La patiente continua à me dire « vous n’êtes pas une soignante », « vous avez pourris ma journée », « vous m’avez blessé ». J’essaya alors de lui expliquer que ce n’était pas mon objectif et que je me sentais touché d’avoir pu la blesser. Mais la patiente ne voulut rien entendre. Elle continua à me dire « vous allez me faire pleurer », « vous avez pourris ma journée ». Elle me proposa alors de me raccompagner dans le service. J’accepta ne sachant plus quoi dire. En retournant dans le service, la patiente continua à me blâmer en me disant qu’elle n’aurait jamais du venir avec moi, que sa journée est pourrie...etc. Une fois que nous nous étions séparés, j’ai eu besoin de souffler dans la salle de détente. Je me suis sentie totalement coupable de la situation. Tous ce que je redoutais m’étaient arrivé. Je savais que ce qu’elle me disait n’était pas dirigé directement contre moi.

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