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ADM 1400 TN1

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Par   •  29 Mars 2021  •  Dissertation  •  3 437 Mots (14 Pages)  •  1 339 Vues

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L’organisation qui fera l’objet de ce présent travail est une entreprise où j’ai moi-même travaillé sur une période de deux ans peu de temps après la complétion de mes études collégiales, et au même moment que je commençais mes études en vue de l’obtention de mon travail actuel. Il s’agit d’une chaîne de montage, dont le véritable nom restera confidentiel, mais qui prendra le nom de Parfaite Allure tout au long de cette étude. J’élaborerai sur comment cette compagnie peut être comparée à une machine, un organisme et un cerveau à l’aide d’expériences que j’ai moi-même vécu au sein de cette entreprise. J’appuierai également mes explications à l’aide de quelques témoignages offerts par ma tante, dont l’identité restera confidentielle, ayant elle-même travaillé du côté administratif de cette entreprise pour une durée de dix ans.

Présentation sommaire de votre organisation

Parfaite Allure est une entreprise québécoise située à Montréal ayant vu le jour en 1974. Cette entreprise fut créée à titre de division d’une autre entreprise, qui portera ici le nom de Meubles Beaumont, mais qui ne fera pas vraiment partie de ce travail. Parfaite Allure a graduellement commencé la conception de ses propres produits, et est rapidement devenue indépendante de Meubles Beaumont. Après avoir ouvert sa propre succursale, Parfaite Allure a vélocement augmenté sa gamme de produits. Parmi ceux-ci, on retrouvait des portes pour placards, des marches d’escaliers, des balustrades, ainsi que des colonnes pour l’extérieur des maisons. Donc, l’entreprise en question fait partie du secteur de la construction et de la rénovation. Je tiens à préciser que cependant, l’entreprise vend ses produits non pas directement aux clients, mais plutôt à des centres de distribution, comme par exemple Rona ou Home Depot.

Cette entreprise, au moment où j’y ai travaillé, était composée d’une grande équipe. On y comptait au moins une trentaine d’employés, dont je faisais partie, qui travaillaient sur la chaîne de production, située dans l’entrepôt de la succursale. Parmi ceux-ci, la plus grande majorité étaient journaliers. Quatre de ces employés agissaient à titre de contremaîtres pour l’un des quatre secteurs de l’entrepôt; la menuiserie, l’expédition, la réception des marchandises, ainsi que la chaîne de montage des portes de placards, là où j’étais affecté.

De l’autre côté de la succursale se trouvait le secteur corporatif. On y dénombrait environ le même nombre d’employés que ceux dans l’entrepôt, mais avec un travail tout-à-fait différent. Parmi ceux-ci, on y trouvait les dirigeants de l’entreprise, les ressources humaines, la comptabilité, le département des achats et des ventes, le département des transports, le service à la clientèle, ainsi que la réception. Ainsi donc, Parfaite Allure était composée d’une grande équipe en fonction de sa taille. En général, les membres de l’équipe avaient une opinion très variée en ce qui concernait l’entreprise. Certains étaient contents d’en faire partie, le travail avait une monotonie qui ne semblait pas les déranger, et un petit nombre d’entre eux ont été à l’emploi depuis l’ouverture de Parfaite Allure. D’autres s’y plaisaient moins, ils y travaillaient car soit ils étaient comme moi des étudiants, soit avaient-ils une famille à faire vivre, un loyer à payer, ou encore n’avaient pas terminé leurs études.

Comme mentionné dernièrement, je suis arrivé chez Parfaite Allure comme journalier après avoir décidé de retourner aux études. Mon travail au sein de cette entreprise était relativement simple et très routinier. Comme j’étais affecté à la chaîne de montage, l’étendue des variétés de travail à l’intérieur de celle-ci était très limitée. J’ai commencé par faire de l’emballage de portes de placard, pour finalement devenir assembleur de celles-ci.  Je considère ce chapitre de ma vie au sein de cette entreprise comme enrichissant, puisque cela m’a permis de prendre conscience que travailler dans une entreprise comme celle-ci n’est pas ce que je voulais faire de mon existence. Cela m’a donné l’envie de retourner aux études et d’accomplir mes objectifs en termes de carrière. Je suis d’ailleurs très heureux de donner Parfaite Allure comme exemple tout au long de ce travail, car cela permettra de mettre en évidence plusieurs points forts de cette entreprise, ainsi que d’autres aspects qui auraient pu être améliorés.

Étude diagnostique (premier volet)

  1. Étude diagnostique à l’aide de la métaphore de la machine

Un nombre imposant d’exemples et de situations au sein de Parfaite Allure apparente cette entreprise à une machine.

Un premier exemple très apparent que je peux donner en lien avec la théorie de l’organisation mécaniste est la routine du travail chez Parfaite Allure. Comme mentionné en page 12 du livre Images de l’organisation de Gareth Morgan, les employés avaient un horaire fixe et devaient effectuer un travail déterminé à l’avance. Chaque jour, les ouvriers étaient exigés d’arriver et de commencer le travail à six heures et demi du matin. En arrivant à leur poste, le contremaître de la chaîne de production avait déjà déposé une liste des produits à assembler. Prenons ici l’exemple d’un employé occupant le poste de monteur de porte, que j’ai moi-même occupé pendant un an. En arrivant à sa table de montage, l’employé lisait sur sa feuille de production la quantité de portes qu’il devait assembler. Il était très rare que celui ne se fasse pas ordonner de monter moins de cent portes par jour. Il est d’ailleurs très important de comprendre ici qu’une porte correspondait à une paire de panneaux coulissants, et non seulement un seul. Ce faisant, l’ouvrier devait monter environ deux cents panneaux par jours. Bref, sur la feuille était indiqué combien de portes devaient être montées, incluant la dimension des panneaux, le type de cadrage ainsi que les petites roulettes qui devaient être installées. L’employé devait indiquer sur sa feuille de production la quantité que celui-ci avait monté. Vers neuf heures du matin, une cloche sonnait pour annoncer le début de la pause, qui ne durait que quinze minutes. La cloche sonnait ensuite pour annoncer la fin de la pause, et par le fait même de se dépêcher de retourner à son poste. À onze heures et demi, la même cloche sonnait de nouveau pour annoncer la pause-repas, qui ne durait que trente minutes. Au courant de la journée, il était très important que l’employé au montage des portes rencontre les critères de montage établis par le contremaître, sous peine de se faire rencontrer et se faire menacer de congédiement s’il ne donnait pas de meilleur rendement. Enfin, une dernière cloche sonnait à quinze heures pour annoncer la fin du quart de travail du matin, laissant place à l’équipe du quart du soir, qui se faisait imposer le même scénario.

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