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Synthèse de textes

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Par   •  28 Mai 2020  •  Synthèse  •  1 411 Mots (6 Pages)  •  1 684 Vues

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Le monde est devenu fou, ivre d’accélération, de rentabilisation. Chaque minute compte. Tout, tout de suite, maintenant, très vite ! C’est à un rythme échevelé que nous vivons, tentant d’attraper un temps qui nous manque toujours.

Notre premier texte est un extrait du roman de Paul MORAND, un homme pressé publié en 1941, ce roman nous parle d’un homme qui est obsédé par le temps et qui ne supporte pas de perdre une minute.

Le deuxième texte est un extrait de l’essai de Nicole AUBERT paru en 2003. Cet essai intitulé le culte de l’urgence nous raconte le paradoxe entre l’accélération du monde et le manque de temps chez l’individu.

Le troisième texte est également un extrait d’un essai intitulé aliénation et accélération écrit par Hartmut ROSA, il est paru en 2014. Il nous parle des différentes formes d’accélérations dans la société.

Et enfin, le dernier texte est un article du magazine Capital, intitulé « Tout va trop vite ! Et si on ralentissait ? » écrit par Eve YSERN et publié le 28 octobre 2013, cet article nous raconte les bienfaits de ralentir son rythme de vie et prendre son temps.

A partir de ce corpus, nous pourrons nous interroger sur pourquoi résister à la pression de la vitesse et favoriser la lenteur ?

Dans un premier temps, nous nous intéresserons aux ravages de la vitesse et dans un second temps, nous verrons l’absurdité d’une course sans but

La vitesse peut être perçue comme « contre-nature », car on ne peut pas tout accélérer, il existe des situations où on ne peut pas compresser le temps, on est obligé de le respecter (sommeil, grossesse…).

Le fait de vouloir aller à toute vitesse n’est pas sans danger pour l’homme (stress, Burn-out, accident...) mais aussi pour le monde qui l’entoure (environnement, relation sociale).

Cette course folle est destructrice.

       Tout d’abord, la vitesse est perçue comme « contre-nature », il est difficile de ne pas respecter le rythme imposé par la société. Vouloir le modifier est « contre-nature » et met en danger l’homme et ce qui l’entoure.

Le temps est modifié, il est passé de « temps long » à « temps court », le temps est compressé c’est que nous décrit Nicole AUBERT dans son essai le Culte de l’urgence, tout comme ROSA qui nous indique que le temps est raccourci grâce aux nouvelles technologies et aux accélérations techniques qui permettent de produire plus. Les gestes deviennent plus rapides, plus brusques, nous sommes sans cesse sollicité et de plus en plus et ce processus se renouvellent quotidiennement, c’est ce que nous montre Paul MORAND et Eve YSERN dans leurs textes.

AUBERT, nous rappelle que l’homme n’arrive plus à différencier urgence, immédiateté et instantanéité, ce sont des nouveaux rapports aux temps.

De plus MORAND, nous informe que la lenteur, les pauses, les siestes au travail ne sont pas bien vues et comme complète AUBERT et ROSA, il faut produire plus, plus rapidement donc les pauses et les congés sont dépassés voire démodé, l’homme doit suivre le rythme de la société et surtout des marchés financiers.

       De plus, aller sans cesse plus vite n’est pas sans risque et met la vie des individus en danger. La vitesse est responsable de nombreuses tragédies liées à divers excès. Mais elle a aussi d’autres conséquences, plus « importantes » tel que les douleurs physique et morales des individus (migraine, vertige, malaise, douleur articulaire...) qui sont souvent le résultat du stress, du mal-être et des « burn-out ».

En effet, la vitesse est perçue pour certain comme une drogue, sans cesse « shootés » à la vitesse cite Nicole AUBERT, ce qui engendre des comportements impulsifs et les individus ne tiennent plus en place, c’est l’analyse faite par MORAND. 

Selon MORAND et AUBERT, l’individu devient prisonnier du temps réel et est incapable de différencier l’urgence et l’important, dans le texte Un homme pressé, l’homme s’aperçoit plus tard qu’il n’avait pas vraiment soif et on remarque bien qu’il ne différencie pas ses priorités et ses besoins/envies.

Les individus ne prennent pas ou peu de congé par peur de perdre leur place et donc de permettre la course dans les performances et les réalisations ROSA insiste bien sur ce fait et YSERN complète donc sur le fait que le cerveau des individus ne se reposent jamais, il est actif du matin au soir et sept jours sur sept créant un ryhthme de vie stressant pour les individus.

La vitesse économique, professionnelle, psychologique familial mais aussi technologiques et omniprésente dans la société, les individus se retrouvent donc dans des contextes incontrôlables, où ils perdent pieds avec des conséquences physiques et psychologiques, c’est ce que nous indique MORAND, AUBERT et YSERN.

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