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Phèdre de Racine

Dissertation : Phèdre de Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mars 2020  •  Dissertation  •  776 Mots (4 Pages)  •  398 Vues

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« Que ne fait point un cœur pour plaire à ce qu'il aime, et gagner son vainqueur ? » est une citation écrite par Jean Racine dans Bérénice , II, 2. qui est un dramaturge historiographe né en 1639 en France et mort en 1699 à Paris.

Il a écrit plusieurs œuvres tragiques connues telles que Andromaque en 1667.

Il aura aussi écrit Phèdre, son œuvre la plus connue, en 1677.

Phèdre est une tragédie versifiée en cinq actes, dont Racine s’est inspirée d’Euripide, de la mythologie grecque. Cette pièce met en scène un amour incestueux que porte Phèdre, femme de Thésée, pour Hippolyte, le fils de Thésée et de sa première femme avant Phèdre, une Amazone appelée Antiope.

Lors de l’étude de cette œuvre, il s’agira de démontrer quels sont les aspects sombres de cette tragédie en trois parties, notamment de quelles façons la fatalité et la malédiction sont présentes dans la pièce, de même que la passion destructrice présente dans celle-ci en finissant par l’objectif de Racine, dont la question de la fonction docere présente dans cette pièce

Cette tragédie met en scène un personnage tourmenté, une femme, Phèdre.

Premièrement, la fatalité dont est touchée Phèdre est omniprésente dans la pièce de même que la malédiction.

Celle-ci joue un rôle de victime, elle attise la pitié chez le spectateur car malgré le caractère malsain de sa passion incestueuse, elle reconnaît la perversité de son amour et celui-ci lui est extrêmement douloureux. L’aspect fataliste tragique apparaît dès alors que le spectateur comprend qu’elle est condamnée a une mort certaine: sa passion pour son beau-fils lui causera énormément de tourments et d’angoisses qui certes, causeront aussi sa perte. Elle est promise à une telle fin de part la présence omniprésente des dieux : ils apportent une aura tragique à Phèdre, notamment une malédiction divine, chose qu’elle confirme elle-même dans la pièce de part ces mots « ces dieux qui sont dans mon flanc, ont allumé le feu fatal à tout mon sang ! ». On remarque qu’il y a là aussi une forme de malédiction, une fatalité démontrée par sa mort inévitable, causée par ces forces divines agissant pour son malheur.

En effet, force est de constater que Phèdre est condamnée à un avenir tragique dès lors qu’elle prend conscience de sa passion destructrice pour Hippolyte, son beau-fils.

L’amour passionnelle et destructeur que voue Phèdre à son fils se montre fatale dès leurs première rencontre.

Phèdre avoue à Oenone son amour pour son beau-fils, celui-ci sous forme d’un coup de foudre lorsqu’elle lui décrit ses émotions la première fois qu’elle a vu Hippolyte « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; - Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; - Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; - Je sentis tout mon corps et transir et brûler.. »

Premièrement, Phèdre tente de se disculper lorsqu’elle avoue à Oenone , sa nourrice, son crime en disant « Puisque Vénus le veut, de ce sang déplorable / Je péris ». De cette façon, elle fait une référence à la tare héréditaire perverse tenue de sa mère, Pasiphaè, qui avait connu des amours malsains avec un taureau.

C’est

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