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Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme

Dissertation : Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2022  •  Dissertation  •  1 488 Mots (6 Pages)  •  1 404 Vues

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Dissertation d’entraînement : 

Séquence 1 : Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme

et de la citoyenne : Écrire et combattre pour l’égalité

Sujet : Jean Paul Sartre affirme à la fin de son autobiographie, Les Mots (1963) :

« Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance.

N’importe : je fais, je ferai des livres ; il en faut ; cela sert tout de même. »

Dans quelle mesure cette pensée du philosophe éclaire-t-elle votre lecture d’Olympe de Gouges et des textes du parcours ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé illustré d’exemples précis titrés de votre lecture de la Déclaration, des lectures complémentaires et de la lecture cursive.

Rédaction :

        « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferai des livres ; il en faut ; cela sert tout de même. »

        Dans cette citation, Jean-Paul Sartre compare tout d’abord dans une métaphore épique sa « plume » qui est une périphrase de ses œuvres avec une « épée », périphrase de son combat et les idées qu’il défend afin de définir la littérature comme une arme dans un combat. Il reconnaît l’impuissance globale des auteurs dans leurs combats quelqu’ils soient avec la périphrase « notre ». Cependant il explique qu’importe la portée de ses écrits, il continuera d’en produire car « cela sert »; en effet un des buts de la littérature est de laisser des traces. On constate une rupture entre le passé et le présent avec l’adverbe « longtemps » et l’adjectif « présent » en antithèse qui marque un changement de sa pensée quand au combat via la littérature. Finalement, il exprime une certaine défaite et dificulté des combats par la littérature contemporainement mais une victoire plus tard dans le temps grâce aux écrits, aux traces laissées.

        Olympe de Gouges est une femme de lettres du XVIIIème siècle et la prémière féministe française. Elle appartient au mouvements des Lumières dont les objectifs sont d’éclairer les esprits en disspant l’obscurantisme, la diffusion de la science, la connaissance et de l’esprit critique et le combat pour l’égalité et la liberté. En 1791, pendant la Révolution Française, elle publie une réécriture de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 : La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. 

        Tout comme J-P. Sartre, elle a combattu et défendu ses idées via la littérature.  

        Dans quelle mesure cette citation éclaire-t-elle notre lecture d’Olympe de Gouges et des textes du parcours ? Autrement dit, comment la citation de J-P. Sartre nous aide-t-elle à mieux comprendre les écrits d’Olympe de Gouges ainsi que des autres textes étudiés dans le parcours quand au(x) combat(s) mené(s) via la littérature ?

        Nous nous demanderons donc comment Olympe de Gouges défend-elle ses idées à travers la littérature mais quelles en sont les limites et pourquoi pouvons nous faire une parallèle avec les mots de Jean-Paul Sartre ?

        Nous verrons donc dans un premier temps le combat féministe et altruiste que mène l’auteure et dans un second nous constaterons la dificulté de son combat à son époque.

        Premièrement, nous allons voir le combat féministe mais altruiste mené par Olympes de Gouges.

        D’abord, Olympe de Gouges remet en cause la supériorité des hommes sur les femmes.

Elle constate que la supériorité des hommes n’est fondée que sur des mensonges qui sont contredis par une loi supérieure à l’homme : celle de la nature. Dans le préambule elle écrit « En conséquene le sexe supérieur en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles ». Elle fait donc une conclusion avec le connecteur logique placé au début suivi d’une périphrase épidictique avec un superlatif qui permet de renverser le cliché sexiste de la supériorité masculine. Enfin elle appuie son affirmation du courage des femmes avec la loi de la nature donc avec le rappel des souffrances maternelles que les hommes n’ont pas à subir, souffrances qui ne rendent pourtant pas les femmes inférieures aux hommes sur le plan intellectuel. Elle détruit donc le principal argument dont le sexe masculin se sert pour justifier sa supposée superiorité avec un principe supérieur : la nature.

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