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Devoir 4 culture générale BTS CG 1ère année

Dissertation : Devoir 4 culture générale BTS CG 1ère année. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2019  •  Dissertation  •  2 710 Mots (11 Pages)  •  1 111 Vues

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DEVOIR 4 CULTURE GENERALE :

  1. Préparation de la synthèse des documents
  1.    Le document numéro 1, a pour titre « La construction d’une identité alimentaire nationale ». Il s’agit d’un article écrit par Alexandre D et publié en octobre 2009 sur un blog appelé « Blog dela identita alimentari ». Cet article est de type argumentatif, il traite de la façon avec laquelle un pays essaye de se construire une identité alimentaire nationale, ici en particulier la Belgique.

Nous observons une corrélation entre la nation et l’alimentation, jusqu’à en devenir des points de repère internationaux, voire même stéréotypiques. D’après le document, nous remarquons que la culture culinaire française découle des hautes sociétés avant la première guerre mondiale ; ce n’est qu’après cette guerre, qu’elle s’ouvre à tous et donc devient un point fondamental et basique de la culture française. Pour qu’une identité unique ou autre émerge, il faut que le pays soit confronté à d’autres cultures. C’est pour cela que l’une des questions relevées par ce document est la spécificité culinaire du pays, ici la Belgique. Les belges se donnent une identité culinaire en ajoutant des éléments à leurs recettes afin de se distinguer et par conséquent, s’octroyer une identité, en partant de bases de cuisine françaises.

  1.    Le document numéro 2 est intitulé « Les arts culinaires : patrimoine culturel de la France ». Il d’agit d’un rapport d’information sénatorial, publié en juillet 2008 par Catherine Dumas. Ce document traite de la diversité et de la qualité du patrimoine culinaire français, en mettant l’accent sur les produits, les traditions, l’héritage des savoir-faire ainsi que les opportunités de travail que ce domaine de renommée mondiale offre.

Nous observons une analyse de l’étendue de tout ce que la cuisine française offre, autant au niveau du monde qu’au niveau national. En effet l’auteur étudie la cuisine française, tout d’abord comme l’identité du pays, en reprenant la richesse, l’abondance et la diversité des produits que nous pouvons trouver en France (fruits, légumes, viande, vin, plus de 1000 variétés de fromage …).  Le patrimoine culinaire, c’est-à-dire la richesse qu’on obtient par héritage des années et siècles précédents, est un point essentiel et fondamental de ce qu’est devenue actuellement la culture culinaire française. C’est grâce à ces années de perfectionnement et de travail qu’elle est devenue ce qu’elle est aujourd’hui : un « phare de la cuisine mondiale ». D’autre part, son identité revient aussi dans la distinction des produits AOC, en d’autres termes « L’appellation d’origine contrôlée » ou « patrimoine rural ».  Dans une seconde partie, Catherine Dumas met en relief l’impact que la cuisine a sur l’économie du pays, l’image de la France à l’étranger, mais aussi sa corrélation avec le tourisme (82 millions de touristes annuel).  

  1.    Le document numéro 3 est une chronique d’Eve Mongin, publiée en février 2009 parue sur le blog du site Libération.fr, et intitulée « Quand un maire italien traque la cuisine « ethnique » ». Cette chronique traite de la supériorité que ressentent les italiens par rapport à leur culture culinaire, le tout dans une forme de type parodique voire même ironique.

Le maire de Lucca (Ville de Toscane) a interdit la parution de restaurants d’ethnies diverses. Cette décision se corrèle à l’augmentation des conflits et des dénonciations pour trouble de voisinage, non pas pour cause de tapage ou autre raison habituelle, mais plutôt à cause de la cuisine « ethnique » utilisée par les étrangers. Malgré le fait que le plat de prédilection de la Sicile soit le couscous, cette décision, qui est secondée par le ministre de l’agriculture, met en place des dispositifs qui se relient à la décision du maire de Lucca en essayant tant bien que mal de freiner la prolifération de fastfoods dans le pays, et de limiter au maximum les cuisines étrangères. Étant donnée la grande prétention des italiens concernant leur culture culinaire, nous comprenons le fait qu’ils repoussent et aient un dégoût apparent pour la cuisine française (encore une fois, nous observons le lien avec le rejet des nourritures étrangères).

  1.    Le document numéro 4 est intitulé « Terroir en péril ». Il s’agit de deux peintures de type aquarelles, et réalisées par Y. Lasserre en mai 2010. Ces images mettent en Sur la première aquarelle, le peintre indique « Attention ! La contrefaçon atteindrait nos charolaises ». Il dénonce la contrefaçon des terroirs français, ici la race de viande charolaise en l’occurrence.

Après observation de ces deux aquarelles, nous remarquons qu’elles sont liées. De fait, nous observons qu’il y a une forme d’ironie explicative dans ce document ; la vache chinoise lèche la vache charolaise et dans la seconde aquarelle, le paysan avec un béret AOC, est comme confronté (avec dégoût et amertume) à un hamburger assez repoussant. Ces peintures mettent en exergue la concurrence déloyale de l’industrie alimentaire (la viande ici) des autres pays (la Chine ici), par rapport aux terroirs français, d’où le lien que nous pouvons faire entre ce document et la menace de la perte des terroirs français justement. Ainsi pouvons-nous nous poser des questions quant à la transparence de la production. Comment pouvons-nous savoir que la viande charolaise, telle que mentionnée sur les barquettes que nous achetons en grande surface, ne provient pas d’une vache chinoise ou américaine, vendue à bas prix et n’ayant pas eu les mêmes traitements que la véritable race charolaise (conditions de traitement, élevage …) !? C’est à ce moment que nous sommes susceptibles de nous dire qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme, concernant la provenance des produits que nous consommons, et surtout la concurrence déloyale des grands marchés mondiaux, qui remettent en question l’identité nationale française sur la qualité de la viande et autres produits, comme nous pouvons le voire sur le visage du paysan dans la deuxième aquarelle. Nous pouvons considérer ces deux peintures, comme étant une critique de la restauration rapide, aux dépends du patrimoine culinaire français, dont on fait l’éloge dans les documents précédents.

  1.    Le dossier de documents que nous avons-nous montre les liens qui peuvent exister entre alimentation et identité nationale. La culture culinaire fait partie intégrante de la culture d’un pays. En effet les touristes, comme nous avons pu le voir, visitent des pays, non pas seulement pour visiter les monuments, mais aussi pour déguster la nourriture issue d’un patrimoine culinaire important (en l’occurrence la France). De fait nous remarquons que non seulement elle fait découvrir une grande variété dans la cuisine et l’alimentation, mais elle provoque d’autre part une création d’emploi, autant au niveau culinaire, qu’au niveau touristique. Cela va pour tous les pays ayant un patrimoine culinaire assez développé pour rentrer dans cette catégorie.

Dans un premier temps nous pourrions traiter la question des produits du terroir. Tout d’abord nous remarquons que chaque zone géographique en France a son produit emblématique (fromage, viande, vin …). En revanche, nous remarquons que certains pays, comme la Belgique, essaye de se créer une identité culinaire, en ajoutant des ingrédients, pour la plupart nationaux (bière ou autre dans ce cas là) dans leurs plats pour leur donner une authenticité Belge comme il est dit dans l’article d’Alexandre D « A la belge » ou encore « de Bruxelles ». Pour en revenir aux pays ayant un vrai patrimoine culinaire, nous pouvons citer le cas de l’Italie, comme dit dans le document numéro 3, qui repousse les cuisines étrangères.

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