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Le Rouge et le Noire analyse

Commentaire d'oeuvre : Le Rouge et le Noire analyse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  829 Mots (4 Pages)  •  467 Vues

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        Le romantisme est un mouvement culturel mais aussi bien littéraire apparu à la fin du XVIII eme siècle en Allemagne et en Angleterre et se diffusant à toute l’Europe au cours du XIXe siècle, jusqu’aux années 1850. Il se caractérise par une volonté de l'artiste d'explorer toutes les possibilités de l’art afin d'exprimer ses états d'âme. L’extrait étudié est l’incipit du chapitre 4 du « Rouge et le Noir » tiré du livre 1. Le Rouge et le Noir écrit par Stendhal et publiée en 1830.  Malgrè une enfance difficile par la perte de sa mère et son père qui le méprise, Stendhal écrit des comédies. Il est dans le domaine de la psychologie aux inspirations romantiques. Ses plus grandes œuvres sont Lucien Leuwen, la Chartreuse de Parme ou comme ici le Rouge et le Noir. On peut se demander quelle image du jeune héros Stendhal donne-t-il à travers cette première apparition dans le roman. Nous étudierons ce texte dans une démarche linéaire en nous appuyant sur les mouvements du texte suivants : d’une part l’attitude de Julien de la ligne 0 à 8 ; puis, d’autre part, l’opposition entre le père et le fils de la ligne 8 à 21.

Dès les premières lignes de cet extrait Julien Sorel apparaît comme un quelqu’un isolé qui aime le calme. Même si il est plongée dans son livre. On le voit lorsque son père est obligée de l’appeler plusieurs fois :deux ou trois fois. Le fait qu’il ne sache pas le nombre de fois qu’il l’a appelé cela montre son manque d’attention. On

nous montre lors de la ligne 2 l’importance de la culture pour Julien au lieu du travail manuel grâce à l’utilisation de « bien plus » ce qui montre une insistance. La distance qui le sépare du sol nous fait comprendre que il est à l’écart de sa famille et surtout de ses frères.

Dans la seconde partie  de cet extrait Julien Sorel apparaît comme l’opposé de son père.
Julien Sorel est introduit dans le roulement prend la parole paternelle : « et bien paresseux ! ». L’apostrophe dépréciatif marque d’emblée l’opposition entre le père et le fils.
Stendhal insiste sur le parler familier voir vulgaire du père à travers les polyptote (liras livres lis les) qui suggère une parole répétitive.
De plus, le père Sorel emploie certains mots pour d’autres cette figure de style s’appelle catachrèse : ils utilisent le terme « scie» pour scierie, « À la bonne heure » pour « deux bonnes heures », « camp » pour « à la place deux… ».
La tournure orale au troisième paragraphe « descends animal que je te parle » et celle d’un père agacé.
À l’opposé de son père, Julien apparaît comme un homme de la contemplation, des livres, du langage. Il est absorbé par sa lecture. Sa position en hauteur suggère un personnage qui aspire à s’élever par l’effort intellectuel.
L’opposition entre le père et le fils est démontrée par un registre tragique à travers le champs lexical de la violence : « force du coup », « tout sanglant », « poste officiel », « larmes aux yeux », « douleur physique ».
Surtout que Julien est un héros qui résiste à la douleur. Le terme « étourdi » fait penser au combat épique dans la littérature antique. L’hyperbole « tout sanglant » montre la résistance physique d’un héros qui investissent sur les valeurs intellectuelles.

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