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Culture générale et expression

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Par   •  1 Avril 2020  •  Synthèse  •  672 Mots (3 Pages)  •  3 158 Vues

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Culture Générale et Expression

“Réfléchis avec lenteur, mais exécute rapidement tes décisions.” Isocrate

Ce corpus de quatre documents est tiré de l’anthologie « A toute vitesse ». Parmi ce corpus on retrouve trois textes philosophiques, le premier de Alain « Propos sur le bonheur » parut en 1985, le second de G.Lipovetsky et J.Serroy, « L’esthétisation du Monde. Vivre à l’âge du capitalisme artiste. » de 2016 le troisième texte de Sansot « Du bon usage de la lenteur » éditer en 1998. Le dernier document est une représentation photographique d’un boulanger pétrissant la pâte à pain.

Certes, dans un premier temps nous pouvons penser que faire faire vite c’est voir plus, mais les documents proposés ne montrent-ils pas aussi que regarder lentement c’est voir d’autre facettes du monde ?

Dans un premier temps nous traiterons de la rapidité qui régit notre quotidien et ce qu’elle nous apporte, dans une seconde partie nous expliquerons les moyens à mettre en place pour ralentir et dans une dernière partie les bénéfices de ce ralentissement.

Comme le dit si bien Alain dans « propos sur le bonheur » : « En ces temps de vacances, le monde est plein de gens qui courent d’un spectacle à l’autre, évidemment avec le désir de voir beaucoup de choses en peu de temps. » Les vacances sont faites pour s’évader et casser la routine, malheureusement les vacanciers sont restreints par le temps qui leur rappelle que cette période de liberté ne dure pas éternellement. C’est pour cela que Alain nous dit que les gens naviguent rapidement d’activité en activité le plus rapidement possible pour voir le plus possible de chose dans le temps impartit. On retrouve cet aspect de la vitesse dans la notion de capitalisme artiste que ce fait G.Lipovetsky. Il nous parle d’un genre d’art qui prolifère sans cesse de nouvelles normes esthétique, des normes tourner en direction de la consommation, dicter par le temps et le rendement. Sur le document photo on remarque le travaille d’un artisan qui pétrie sa pâte. De moins en moins de boulanger travaillent comme ceci, beaucoup on opter pour des solutions moins couteuses en temps et plus avantageuse en rendement.

Pourtant comme nous l’explique Alain il nous suffirait d’analyser plus profondément les choses pour en voir d’avantage, « La vraie richesse des spectacles est dans le détail. » et de se laisser guider par les émotions « un idéal qui privilégie la sensation de soi et du monde, le recentrement sur le temps intérieur et l’émotion du moment », le but n’étant pas d’en faire plus mais de vivre plus d’émotion.

Il nous suffirait de faire comme Pierre Sansot « J’ai choisi mon camp, celui de la lenteur. … un petit paresseux ».  Ralentir ne tient qu’a nous, comme il ne tient qu’a nous de vouloir en apprendre plus sur ce qui nous entoure.

L’avantage de profiter de chaque détail est de redécouvrir ce que l’on pensait connaitre « Heureux ceux de Rouen qui, chaque jour, peuvent donner un regard à une belle chose et profiter de Saint-Ouen, par exemple, comme d’un tableau que l’on a chez soi. » « C’est faire à la fois un mètre ou deux, s’arrêter et regarder de nouveau un nouvel aspect des mêmes choses. » Propos sur le bonheur.

« L’idéal d’une existence capable d’échapper aux routines de vie et d’achat, de suspendre la « dictature » du temps précipité, de goûter la saveur du monde en prenant le temps de la découverte. » Lipovetsky et Serroy nous explique leur vision des avantages de ce ralentissement, sortir de la routine donc vivre des vacances perpétuelles pour s’amuse constamment.

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