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Analyse Littéraire de la tragédie Phèdre De Jean Racine

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Par   •  24 Mars 2015  •  826 Mots (4 Pages)  •  2 081 Vues

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INTRO: Né en décembre 1639 à La Ferté-Milon dans l'Aisne, Jean Racine, auteur français, composa une de ses écritures les plus célèbre intitulée « Phèdre ». Précédemment énoncé « Hipplolyte » et « Phèdre et Hippolyte » son écriture publiée en 1687 fut jouée pour la toute première fois en janvier 1677 à l'Hôtel de Bourgogne à Paris. Issue de la période classique, cette tragédie en cinq actes du genre dramatique évoque le destin de l'homme qui est condamné par ses passions. Une période ou la littérature avait pour but de susciter la terreur et la pitié de la condition humaine. Dans le texte qui suit, l'analyse portera sur l'extrait « Un aveu involontaire » dans lequel il sera nécessaire de démontrer que Phèdre est l'évocation d'une vision fataliste de l'être humain qui est victime de ses passions. En premier lieu, il sera question d'une passion irrépressible qui règne chez Phèdre. Pour seconder, l'analyse portera sur les actions d'une héroïne pathétique et pour conclure, l'issue tragique de ses passions.

ARG 2: Pour seconder l’analyse, le deuxième argument porte sur le pathétisme de Phèdre. Elle se voit comme étant un monstre à l’égard de son beau-fils et on le remarque clairement à l’aide des termes qu’elle utilise comme « cruel » (l.18), « odieuse » (l.19), « inhumaine » (l.19), « monstre affreux » (l.37) qui forme le champ lexical de la méchanceté. L’héroïne se décrit comme un être insupportable et impitoyable et la gradation suivante l’illustre clairement « c’est peu de t’avoir fui, cruel, je t’ai chassé ; j’ai voulu te paraître odieuse, inhumaine » (l.18-19). La succession des termes crée un effet d’amplification ce qui donne l’impression que Phèdre dramatise la situation. Elle cherche à se culpabiliser de son amour pour Hippolyte en étant méchante avec lui. On peut donc dire que Phèdre est pathétique, car elle recherche la pitié face à ses passions.

Par ailleurs, Phèdre ressent un amour démesuré pour son beau-fils. Tellement démesuré qu’elle se sent coupable de l’aimer à un tel point que l’antithèse « Je m’abhorre encor plus que tu ne me déteste » (l.12) illustre qu’elle se déteste davantage qu’Hippolyte la déteste. La culpabilité règne en elle et elle le démontre par ses agissements avec son beau-fils. Pour appuyer l’argumentation, l’oxymore « Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine » (l.20) démontre que Phèdre ne recherchait pas à être amoureuse d’Hippolyte et qu’elle aimait mieux la haine de celui-ci. Elle met en parallèle l’amour et la haine afin d’illustrer un amour qui ne devrait pas être présent, un amour dont elle ne peut se départir. On peut donc affirmer pour ces raisons que l’héroïne est pathétique.

ARG 3: Pour terminer l’analyse, le troisième paragraphe thématise le destin funeste du personnage principal. Phèdre est alors victime de son destin et on remarque celui-ci par la présence du champ lexical du destin. Les mots « fatal » (l.14), « mortelle » (l.16), « aveu » (l.27) montre qu’elle est victime de son destin funeste. Par la suite l’antithèse « J’ai séché dans les feux, dans les larmes » (l.24) illustre la coexistence de deux éléments opposés : « les feux » et « les larmes ». Cette opposition est une métaphore

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