LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La sclérose en plaques, une maladie auto-immune

Étude de cas : La sclérose en plaques, une maladie auto-immune. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2025  •  Étude de cas  •  1 162 Mots (5 Pages)  •  802 Vues

Page 1 sur 5

La sclérose en plaques :

Une maladie auto-immune

[pic 1]


Introduction :

La sclérose en plaque (ou SEP) est une maladie auto-immune affectant le système nerveux central, c’est-à-dire le cerveau et la moelle épinière. On parle de maladie auto-immune lorsque le système immunitaire attaque les cellules de l’organisme qu’il est censé protéger contre les agressions extérieures. A l’heure actuelle, on connait plusieurs dizaines de maladies auto-immunes. Dans la sclérose en plaques, les raisons de ce processus sont encore mal connues, mais des progrès ont été faits récemment.  Cette maladie atteint à ce jour 110 000 personnes en France, avec 4 000 à 6 000 nouveaux cas par an. Les symptômes sont très variés, ils peuvent être de l’ordre moteur, visuel ou encore cognitif. C’est la première cause de handicap sévère, hors accident, chez le jeune adulte.

l/ Mécanisme biologique de la maladie

Tout d’abord, il est nécessaire de rappeler le fonctionnement neuronal d’une personne non atteinte. Notre système nerveux est constitué de neurones possédant chacun un corps cellulaire. Chaque neurone est prolongé d’un axone chargée de transmettre l’information nerveuse. Ces axones sont entourés d’une gaine appelée gaine de myéline. Celle-ci sert à isoler et à protéger l’axone, comme le plastique autour des fils électriques. Elle permet également d’améliorer considérablement la vitesse de propagation de l’information nerveuse.

[pic 2]

[pic 3][pic 4]

[pic 5]

[pic 6]

Dans la sclérose en plaque, c’est cette gaine de myéline qui est attaquée par le système immunitaire. Les cellules du système immunitaire reconnaissent à tort la myéline comme un corps étranger et se mettent à la détruire. Les lésions ainsi engendrées provoquent des perturbations de la transmission de l’information neurologique aux muscles. Ainsi apparaissent des déficits moteurs, sensitifs, cognitifs ou sphinctériens.

[pic 7]

II/ Les différents symptômes de la maladie

La sclérose en plaques peut provoquer chez la personne atteinte plusieurs symptômes variant d’une personne à l’autre, mais aussi au sein d’une même personne dans le temps. Un malade ne subit donc pas forcément tous les symptômes liés à la maladie. Je vais donc parler de tous les symptômes que l’on peut retrouver chez une personne atteinte.

Tout d’abord, on peut retrouver des déficits moteurs, c’est-à-dire des problèmes de mobilité de tout le corps. Ainsi que des troubles de la vision. Ou alors des troubles de l’équilibre et de la coordination ou des vertiges. Mais aussi des déficits sensitifs, c’est à dire dans la sensibilité du corps au contact d’autres matériaux, mais aussi de la température de l’air ou de l’eau. Ou encore des déficits cognitifs, c’est-à-dire des difficultés de mémoire et/ou de concentration. Enfin, on peut retrouver des déficits sphinctériens, c’est-à-dire principalement des problèmes de vessie.

Il existe 2 formes de la maladie : la forme rémittente récurrente, et la forme progressive d’emblée.

La forme rémittente récurrente est la plus courante. Elle représente en effet 85% des cas de sclérose en plaques. Et atteint majoritairement les femmes : 1 homme pour 3 femmes. Elle évolue sous forme de poussés. Ses symptômes apparaissent de façon subite, en quelques heures ou en quelques jours. Ils sont souvent associés à une fatigue extrême et inhabituelle. Ces symptômes disparaissent ensuite totalement ou parfois partiellement au bout de quelques semaines. Ces périodes de rémission n’ont pas de durées déterminées.  Au début de la maladie, les poussées sont en général plus éloignées dans le temps et les rémissions plus complètes. Entre 5 à 20 ans après le début des symptômes, certains patients connaissent une aggravation du handicap de façon plus continue et sans poussée : c’est la forme secondairement progressive.

Pour cette forme rémittente, il existe des traitements qui limitent les poussées. Cela permet d’améliorer considérablement les conditions de vie des malades. Il s’agit de traitements qui agissent sur le système immunitaire en diminuant son efficacité. Il y a les traitements de première ligne prescrits en priorité (immunomodulateurs), et les traitements de seconde ligne (immunosuppresseurs). Ces traitements restent malheureusement inefficaces face à la forme progressive.

La forme progressive d’emblée est beaucoup moins fréquente. Elle ne représente que 15% des cas. Elle atteint quand-à-elle autant d’homme que de femmes. Dans cette forme, la maladie survient en général après l’âge de 40 ans. Les symptômes apparaissent de manière progressive et continue et s’aggravent petit à petit. Elle conduit le plus souvent la personne atteinte vers un handicap lourd : déplacement en fauteuil roulant…

...

Télécharger au format  txt (8.2 Kb)   pdf (970.8 Kb)   docx (1.5 Mb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com