La Théorie De Plaques De 1912 à 1960 à Travers La Technologie

La rotondité de la Terre a été découverte dans l’Antiquité par Galilée. Le savant Ératosthène a ensuite découvert le rayon de celle-ci. En 1912, le météorologue allemand Alfred Wegener, suppose qu’antérieurement il y avait une masse continentale unique, la Pangée. Cette hypothèse avancée par un ensemble d’arguments climatiques, structuraux et paléontologiques, a été rejeté par manque de précisions concernant les forces employées dans cette mobilité des plaques. En 1962, l’hypothèse de la théorie des plaques a enfin été validée, l’application de la science, d’anciennes théories et des nouveaux procédés techniques ont permis d’aboutir à un résultat concret. Nous allons retracer cette découverte par l’évolution des techniques scientifiques de 1912 à 1960.

Probleme de la derive des continents de wegener

Avant Alfred Wegener, pour expliquer l’apparition des reliefs montagneux, la communauté scientifique se basait sur la théorie de la <<pomme ridée>>. Durant le refroidissement de la Terre, celle-ci se serait contracté comme une vielle pomme et aurait ainsi fait apparaitre les chaines de montagnes, les fossés, etc. En 1912, Alfred Wegener reprend l’idée d’une mobilité des continents, préalablement évoqué par le géologue Eduard Suess à la fin du 19ème siècle, Wegener bouleverse les schémas de pensée scientifiques. Il se base sur l’argument de la structure (cf. schéma fin de copie); les plaques continentales <<s’emboitent>>, l’argument climatique (cf. schéma fin de copie); on observe qu’il y a le même climat sur certains continents qui, énoncé dans l’argument précèdent, s’emboitent, et l’argument paléontologique (cf. schéma fin de copie); nous retrouvons un environnement similaire (Fossiles, Glossopteris). A partir de ces éléments, Wegener affirme que les continents reposent directement sur les fonds des océans. Les continents dériveraient au sein des fonds océaniques. Wegener invoque les forces des marées ou encore l’attraction entre continents. Mais Les valeurs de ces forces sont bien inférieures à celles nécessaires pour mettre en mouvement des continents au sein d’un milieu solide. Malgré les arguments regroupés, faute d’un mécanisme explicatif satisfaisant, et parce que cela bousculait de nombreuses idées établies, il ne réussit pas à faire reconnaître son point de vue. Ses arguments, comme ceux de ses successeurs, reposaient, il est vrai, uniquement sur l'observation des continents: les fonds océaniques, qui représentaient les deux tiers de la surface terrestre et dont la connaissance est cruciale pour appréhender la Terre dans son ensemble, restaient inexplorés. La situation évolue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale grâce au développement des techniques de reconnaissance sous-marine (écoute sismique, détection magnétique, expension océanique).

SISMOLOGIE

Le scientifique croate Mohorovicic a mis en évidence la discontinuité qui sépare la lithosphère du manteau sous-jacent en utilisant la sismologie, celle-ci a pour rôle de détecter, d'enregistrer et d'analyser les ondes qui parcourent la terre ; elle étudie le comportement des ondes sismiques. Celles-ci possèdent des caractéristiques particulières suivant la nature

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