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Les Mains Libre

Dissertation : Les Mains Libre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2015  •  971 Mots (4 Pages)  •  625 Vues

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Le titre se justifie par le fait que le recueil est une composition à quatre mains, celles d’Éluard et de Man Ray, chacun d'entre d’eux dessinant et écrivant « librement » selon leur inspiration, chacun de son côté. Cela montre aussi que les deux artistes se sont affranchis, en tant que surréalistes, des contraintes, et qu’ils sont « libres » de créer ce qu’ils veulent. Le titre fait bien sûr référence aux outils communs aux deux artistes, leurs mains, mais aussi aux lecteurs, qui sont « libres » de découvrir le recueil et de l’interpréter comme ils le souhaitent.

L’œuvre est construite en deux parties inégales, précédées par un frontispice (dessin d’introduction) et d’une préface de Paul Éluard. La première partie comporte trente dessins et poèmes, la seconde en compte vingt-quatre. On trouve ensuite une partie consacrée au Marquis de Sade : deux portraits de lui imaginaires commentés par Éluard. Puis on trouve une partie intitulée « Portraits » qui comporte six dessins, enfin se trouve une partie « Détail », qui compte quatre détails de dessins de Man Ray, issus du recueil lui-même.

Cette partie comporte trente textes et dessins.

Fil et aiguille

Le poème est un quatrain. Le dessin, réalisé en 1937 à Lans (vraisemblablement Lans-en-Vercors ou Villard-de-Lans), montre, passant par le chas d'une grande aiguille, un fil dessinant une silhouette apparemment féminine. Cette silhouette est creuse et laisse transparaître, en le dominant, un paysage inhabité, formé de montagnes et de bosquets.

La toile blanche

Le poème est composé d'un distique et d'un monostiche. Le dessin est daté de 1936. On y voit à droite un entonnoir, au-dessus d'un gant, vide de toute main, doigts vers le haut. À gauche, figure une toile, pliée presque à angle droit, dans les plis de laquelle on peut discerner un visage.

L'évidence

Le poème est composé de deux quatrains entrecoupés d'un distique. Sur le dessin, on voit le visage d’une jeune femme en partie masqué par des mains tendues vers lui, et diverses lignes. En bas à droite, une boucle, un collier ou une sangle. En haut, une sorte d’étoile.

Château abandonné

Le poème est formé de deux distiques. Le dessin est daté de 1936, on y voit un château à base circulaire, portant au sommet son donjon. Les fenêtres du premier niveau semblent brisées. L’édifice n’est pas en ruine, mais il est bien « abandonné », on ne voit aucun personnage vivant, si ce n’est peut-être, au bas du dessin, un corps gisant sur le côté, formé par les ondulations du terrain.

Le désir

Le poème est un tercet. Le titre semble se référer à cette main qui attrape brutalement la chevelure de la femme. Le dessin a été réalisé en 1936. On y voit, en haut à droite, une main d’homme empoignant sans délicatesse aucune la chevelure d’une femme au buste élégamment vêtu, orné d’une broche ovoïde.

C'est elle

Le poème est formé d’un septain et d’un distique. Le dessin est daté

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