Le général Georges Boulanger

Georges Boulanger

Général français ( 1837 – 1891 ) , à l'origine du boulangisme, réputé pour avoir ébranlé la IIIe République. Il est issu de la noblesse et de la bourgeoisie franco-galloise. Il fait une carrière militaire brillante, participant aux campagnes de colonisation, il est blessé et décoré à de nombreuses reprises. Il participe à répression de la commune de Paris, mais est sérieusement blessé lors de la prise du Panthéon, ce qui l'empêchera de participer à la semaine sanglante.

17 septembre 1886.

Il prononce, en cette date, le discours de Libourne, en tant que ministre de la Guerre. Il a obtenu ce poste grâce à Clemenceau, l'ayant imposé a Frecynet. Discours fortement marqué par son ton belliqueux. Georges Boulanger est ouvertement hostile à la Prusse, et appelle la France à une politique offensive. « Nous pouvons enfin renoncer à la triste politique défensive ; la France doit désormais suivre hautement la politique offensive ». Ce discours est retenu mais ce n'est pas le seul ayant ayant cette thématique. Boulanger est désormais perçu comme le « Général Revanche » et ainsi rejoint par tous ceux qui n'acceptent la défaite de 1870. ( nationalistes, bonapartistes et monarchistes ). Boulanger ne cesse de gagner en popularité, devenant la tête d'un mouvement très éclectique. Le poste de ministe de la guerre lui sera réattribuer jusqu'en mai 1987. Le gouvernement constitué derrière Rouvier l'exclu, on commence à le craindre, et à vouloir réduire ses forces.

24 mars 1888.

Des élections successives ont prouvé que le général boulanger avait un soutient important, il représente cependant une menace effective pour le régime républicain. Le 24 mars, il est révoqué de l'armée. Pensant le mettre à terre, les autorités lui ont ainsi donné une liberté qu'il ne détenait jusqu'alors : celle d'être éligible. Il se présente en avril aux élections de Dordogne et dans le Nord, qui lui permettent de devenir député. ( Les bonapartistes, partageant le point de vue des autres nationalistes, y voient une figure forte, belliqueuse, refusant la soumission de la France face à la Prusse, les Monarchistes y voient un moyen d'affaiblir la République ). Les élections d’août de la même années mène à avoir de nombreux élus boulangistes dans de nombreux département français.

27 janvier 1889

Boulanger remporte très largement l'élection lui offrant le poste de député de Paris, le 27 janvier 1889. ( 244 000 voix contre 160 000 pour son adversaire, le président du Conseil général de la Seine ). Alors qu'il célèbre sa victoire le soir même, une foule le rejoint et l'interpelle, tentant de la convaincre d’organiser un coup d’État. Bien que Boulanger refuse, cet épisode fini de fonder les craintes de ses adversaires qui vont dès lors tout faire pour l'exclure de la vie politique française.

Le ministre de l’intérieur ( Ernest Constans ) s'en prend à son principal soutient : la Ligue des patriotes, et fait prévenir boulanger qu'il sera arrêter le 1er avril, lui laissant ainsi

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