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1984 - Georges Orwell, synthèse.

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Par   •  9 Octobre 2012  •  TD  •  1 622 Mots (7 Pages)  •  3 335 Vues

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Georges Orwell, auteur critique ayant publié « La ferme des animaux » en 1945 portant déjà sur un blâme politique, a écrit « 1984 » en 1948. Cette interversion est elle le fruit du hasard ? Non, en effet, ce livre s’inspire de la situation de 1948. Il décrit un état totalitaire, ressemblant étrangement à l’URSS de Staline. Georges Orwell voulait prévenir de rapprochement avec l’URSS du parti de gauche anglais. Pour cela il représenta un homme, Winston, et une femme, Julia, qui se voient, et décident de prendre certaines libertés dans un tel régime, par espoir d’une autre vie, et même d’une rébellion. Alors, comment, par le biais d’un roman d’anticipation, George Orwell critique-t-il le totalitarisme ? Nous étudierons dans un premier temps l’état totalitaire décrit dans ce livre, puis la vie de Winston face au régime en place pour finir par la manière dont ce dernier est critiqué.

Ce roman est basé sur la vie d’un homme dans un état appelé l’Estasia, constamment en guerre. Cet état comporte toutes les caractéristiques associées à un état totalitaire : la liberté de pensée est supprimée. On peut notamment le remarquer avec la suppression d’un maximum de mots dans le dictionnaire novlangue, ce qui permettrait de ne plus prendre conscience des choses, et de ne plus penser aux choses que le gouvernement interdit. L’écriture, la lecture de livres sont interdits, c’est une censure totale. La liberté de circuler est aussi retirée, avec la surveillance par les postes appelés télécrans, et l’inspection des passages en zone prolétaire. Enfin la notion de vie privée n’existe quasiment plus, et l’amour est en voix d’être interdit comme on peut le voir lors de la réunion visant à ne pratiquer que l’insémination artificielle afin de supprimer le concept de famille.

La propagande est installée, afin de palier au manque de liberté et d’endoctriner la population. Des télécrans sont constamment allumés, et personne ne peut les éteindre à part certaines personnes privilégiées, ce qui est remarqué par Winston lors de son entrevue avec un O’brien. Ils permettent d’observer constamment la population, et d’être à la fois un outil de propagande important. Aussi des réunions sont organisées, devant un poste où défilent des images de guerre et de la figure emblématique du Parti : Big Brother. Ces réunions invitent à la haine des autres pays (l’Estasia et l’Eurasia), et à la dénonciation des résistants au régime de Big Brother. Aussi les informations, l’histoire, sont constamment modifiées par le Ministère de la Vérité, afin de mettre en place une propagande totale où l’Océania est toujours gagnant, et en guerre contre un seul pays, et ce depuis toujours. Les personnes ayant été récompensées par le passé dans le passé et ayant mal agit par la suite disparaissent totalement de l’histoire, afin de ne pas avoir à dire que le Parti auraient pu récompenser une personne qui l’a trahit. Enfin les slogans « La liberté c’est l’esclavage, la guerre c’est la paix, l’ignorance c’est la force » marquent cet état d’esprit de propagande totale, de guerre constante et de volonté d’ignorance de la population pour mieux la contrôler.

La figure de Big Brother a toute son importance dans cet état totalitaire : comme Staline, c’est un personnage charismatique, permettant d’amplifier la propagande. Il est l’exemple que doivent suivre les hommes, et donne les ordres à la population. Il apparait cependant toujours à travers les postes télévisés, mais jamais en public. C’est un objet du gouvernement, sans être le gouvernement qui permet de contrôler la population. Il existe aux yeux des hommes comme un chef d’état en étant pourtant d’un pion, tout comme les autres membres de l’Océania. Il n’est qu’une personnification du Parti.

Dans cet état totalitaire où les libertés individuelles se veulent inexistantes, un homme nommé Winston se dégage du reste de la population. Il rêve de vérité, d’une histoire réelle qu’ont vécue ses prédécesseurs, de liberté, de gourmandise. Cela lui est impossible dans un tel pays, mais il prend le risque d’écrire ce qu’il ressent, sur un cahier acheté en zone prolétaire où il s’était rendu pour de simples lames de rasoir. Il y avait vu un petit corail, représentant pour lui le seul vestige d’un passé aujourd’hui ignoré. Il décida de parler à une fille, Julia, rencontrée lors des Deux minutes de la Haine, alors qu’il pensait qu’elle le haïssait et le traquait, et de vivre son amour dans la chambre louée située au dessus du magasin. Il loue une chambre où Julia et lui pourront être libres, pour quelques instants. Cette rencontre est le début de la rébellion de Winston, qui va ensuite entamer les démarches de recherche d’une fraternité résistante, ayant publié un manifeste selon les rumeurs. C’est ainsi qu’il prend contact avec O’brien, un membre haut placé du Ministère ayant quelques privilèges.

Par la suite, Winston est arrêté par la Police de la pensée. La chambre louée était en réalité

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