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Johann Joachim WINCKELMANN (1717-1768)

Analyse sectorielle : Johann Joachim WINCKELMANN (1717-1768). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  547 Mots (3 Pages)  •  655 Vues

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Johann Joachim WINCKELMANN

(1717-1768)

Bibliographie ;

Élisabeth DÉCULTOT, Johann Joachim Winckelmann : enquête sur la genèse de l’histoire de l’art, Paris, PUF, 2000 ;

Édouard POMMIER, Winckelmann, inventeur de l’histoire de l’art, Paris, Gallimard, 2003.

Sa vie :

Né dans l’est de l’Allemagne à Stendal (petite ville sur l’Elbe, non loin de Magdebourg, dans l’Altmark), le 9 décembre 1717- Mort en 1768.

Converti au catholicisme le 11 juin 1754.

Nommé « Prefetto dell’Antichità di Roma », puis, « Scriptor linguae teutonicae » à Bibliothèque du Vatican en 1763.

D’origine modeste, fils unique d’un cordonnier, J.J. Winckelmann fait ses études à Berlin au Köllnisches Gymnasium (1735-1736), puis des études de théologie à l’université de Halle (1738-1740), et des études de médecine à l’université d’Iéna (1741-1742). Il devient précepteur (dans la famille von Grolmann à Osterburg, dans la région de Stendal ; de Friedrich Wilhelm Peter Lamprecht à Hadmersleben, près de Magdebourg), puis secrétaire de princes dont Heinrich von Bünau, collectionneur et historien. Il travaille au château de Nöthnitz, à Dresde en Saxe, à partie de 1748 et rédige un catalogue de la bibliothèque jusqu’en 1754. Il séjourne à la cour de Saxe (1754-1755) où il rentre en contact avec le médecin du roi de Saxe Lodovico Bianconi.

En juin 1755 Winckelmann rédige une Réflexions sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture qui est un succès. L’œuvre est rééditée au printemps 1756 et immédiatement traduite en français. Il y préconise de suivre en fait de beauté le modèle grec. Il opère une véritable sacralisation du modèle grec.

Que retenir de lui ?

Il est cultivé : Winckelmann est marqué par l’anglais

Winckelmann témoigne d’un rapport ambigu à la France dont il rêve mais où il ne va pas, qu’il lit (Voltaire, Le Journal des Savants) mais qu’il critique. L’influence française, cependant l’a transformé, du modèle du savant érudit à celui de l’honnête homme à la française.

il publie et écrit beaucoup : Une abondante production qui vise à faire progresser la connaissance : la circulation du savoir et du goût artistique pour la Grèce se manifeste dans les éditions et traductions en français, anglais, allemand.

il est inséré dans réseaux européens, voyage peu mais circule beaucoup

Le voyage est l’occasion de rencontres qui viennent grossir son réseau, réseau qu’il entretient par une correspondance (cf. Johann Georg Wille) nourrie et de nombreux déplacements à court rayon : d’abord en Saxe (réseau personnel, professionnel initial) puis en Italie (Rome, Naples, Florence). L’ensemble de ces allers-et-venues fréquents participe plus de la circulation que du voyage.

Jusqu’en 1755, il voyage essentiellement en Saxe : à l’occasion d’un séjour à Dresde, il entretient des relations amicales avec

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