Georges Clémenceau

Georges Clémenceau est né en 1841 et il est mort en 1929.

Surnoms : « Le Tigre », « Le premier flic de France »

Vie personnelle

Il est issu d’une famille bourgeoise.

Son père est un républicain engagé, progressiste et athée. Il lui transmet une aversion pour la monarchie et le Second Empire.

Il devient médecin.

Vie publique

* Le Parti

Clémenceau est un républicain radical convaincu, bien qu’il reste quelque temps à l'écart du nouveau Parti radical-socialiste, créé en 1901.

*Maire

Etienne d’Arago, maire de Paris, le nomme maire du XVIIIème arrondissement de Paris.

Le gouvernement d’Adolf Thiers négocie la paix léonine avec Bismarck ce qui provoquent un soulèvement soutenu par Clémenceau. Mais Jules Ferry s’oppose à ce coup de force. Désavoué, Clémenceau démissionne de son mandat de maire. Les prémices d’une rivalité entre les deux hommes apparaissent. L’armistice, à laquelle Clémenceau et les parisiens étaient farouchement opposé est signé le 28 janvier 1871.

En 1875 il est élu président du conseil municipal de Paris

*Député

En 1871, 1876 et en 1881 il est élu député.

Il refusait le cumul des mandats, ce qui le conduit à démissionner de son poste de Président du conseil municipal de Paris.

*Président du Conseil

Il accède à la présidence du Conseil le 25 octobre 1906. Son programme ministériel vise à maintenir la paix avec l'Allemagne, tout en préparant un éventuel conflit.

- Le Première Présidence du Conseil : 1906

Clémenceau devient ministre de l’Intérieur, alors que la France connaît une vague de grèves importantes, notamment la révolte des vignerons du Languedoc. Il devient le « Premier flic de France ». Le climat quasi-insurrectionnel le pousse à envoyer une troupe de soldats pour résoudre la crise. Cette décision marque le début du divorce entre Clemenceau et la gauche socialiste, révolutionnaire et syndicaliste.

- La Seconde Présidence du Conseil : 1917.

Idéologie

*Fervent républicain

En 1875, Clémenceau devient le chef incontestable des républicains radicaux et chef de l’opposition.

Il lutte pour :

-la laïcité

-l’amnistie des communards alors même que L.Gambetta souhaite une amnistie partielle. Le projet sera adopté en 1880.

-la séparation de l’Eglise et de l’Etat

-la liberté d'association et de réunion, pour la liberté de la presse (contre le délit d’outrage au Président de la République)

-la

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