Camille Lemonnier

Je vais vous parler aujourd’hui la vie de Camille Lemonnier dont vous voyez ici le portrait.

Camille Lemonnier est né à Ixelles en 1844, il habitait dans une maison qui se trouvait sur la chaussée d’Ixelles et qui existe encore. Son père lui était avocat, originaire de Louvain. Sa mère, Marie Panneels, était une Brabançonne de vieille souche. Il n’a que deux ans quand sa meurt décède.

Camille Lemonnier ne se considérait pas comme un Flamand, ni comme un Wallon d’ailleurs.

Pour lui, toute la Belgique était sa terre.

Il était un passionné de peinture, il a même réalisé quelques œuvres.

Son héros favori était Rubens, c’était donc naturel que son style se rapproche des artistes flamands.

Son enfance, il l’a vécu dans la maison paternelle, sous la garde et la direction d’une bonne-maman qui lui a appris toutes les vieilles traditions brabançonnes.

La scolarité de Camille Lemonnier ne fut pas des plus impressionnantes, il a terminé ses humanités avec des résultats modestes. Camille Lemonnier était plus passionné par la littérature que par ses cours, ce qui fait qu’il ne s’investissait pas vraiment dans ses études.

Son père voulait faire de lui un avocat, mais lui ca ne lui convenait pas.

Il a donc fini par fuir ses études Universitaires puisqu’ il ne se sentait pas dans son élément.

En faisant ça, Camille Lemonnier a déçu tous les plans et tous les espoirs de son père. En dernier recourt, son père a voulu faire de lui un bureaucrate, mais comme Camille Lemonnier ne se voyait pas rester derrière un bureau, il s’en est lassé très vite et a remis sa démission.

A l’âge de vingt-cinq ans, Camille Lemonnier est devenu tout à fait orphelin.

Je rappelle qu’il avait perdu sa mère à l’âge de 2 ans.

Il part s’installer sur les monts de Meuse, l’ancien Monastère de Burnot et s’y est installé avec un groupe d’amis. Il a vécu là comme un paysan et comme un braconnier.

Il écrivait peu, chassait beaucoup, rêvait…

Il était à Burnot quand la bataille de Sedan est venu le transformer.

Il a visité le champ de bataille et là, il a contemplé des spectacles d’indescriptibles horreurs et, au retour, il a publié un récit de ce qu’il avait vu.

ca a été son premier ouvrage important « Sedan ou les charniers » c’est ainsi qu’il a nommé cet ouvrage

Il a dit lui-même, plus tard: " Une clameur d’horreur, de colère, de pitié me resta dans la gorge ; je sentis soudain que l’écrivain a un devoir et j’écrivis Sedan.... "

Pour Camille Lemonnier, sa mission d’écrivain était donc de montrer à la créature humaine, à l’homme, qu’elle avait droit au Bonheur et qu’elle ne le trouvera qu’au sein de la Nature.

Donc pour lui, C’est en vivant en harmonie avec les lois de l’instinct qu’on atteint le bonheur.

À travers ses grands livres, Lemonnier ne fera plus que plaider avec force et passion cette thèse. Et C’est là, la grande idée de sa vie.

Camille Lemonnier est mort le 13 juin 1913 dans sa ville natale; Bruxelles.

Il avait 69 ans.

Maintenant que vous connaissez un peu plus la vie de Camille Lemonnier, Je vais vous parler d’un de ses livres : « Un male »

C’est un livre qui à l’époque avait fait énormément parlé de lui.

Il a été critiqué par certains à cause de nombreuses scènes assez brutales et aussi pour une représentation de l’amour sous une forme presque animale.

Alors,

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