LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Bourdieu - Sur la télévision

Fiche de lecture : Bourdieu - Sur la télévision. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2016  •  Fiche de lecture  •  4 537 Mots (19 Pages)  •  2 405 Vues

Page 1 sur 19

Justine                                      Communicacion y opinion publica.

Martel

Erasmus – Francesa

Mi trabajo trata sobre « Sobre la television » de Bourdieu et voy a hacer una analisis de este libro en francès.

Sur la télévision – Bourdieu.

        Pierre Bourdieu est considéré comme l'un des sociologues français les plus importants de la seconde moitié du XXème siècle. Étant connu pour son engagement public, il est également devenu, dans les dernières années de sa vie, l'un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française. Abordé dès les années 1960, le thème des médias relève d'un intérêt couvert par Bourdieu. Mais c'est surtout à partir de 1990 que celui-ci lui consacre une analyse plus importante et publie ainsi en 1996, l'ouvrage Sur la télévision. Cet ouvrage de Pierre Bourdieu retranscrit le contenu de deux émissions télévisées de Gilles l'Hôte : Sur la télévision et Le champs journalistique, réalisées et diffusées en 1996, dans le cadre d'une série de cours du Collège de France. Sur la télévision est suivie d'un article reprenant les mêmes thèmes de façon plus théorique : L'emprise du journalisme. De plus, nous pouvons donc voir que l'ouvrage est composé de deux parties, soit une première intitulée « Le plateau et ses coulisses », suivit d'une deuxième intitulée « La structures invisible et ses effets ». En effet, la télévision fait courir un grand danger aux différentes sphères de la production culturelle ainsi qu'a la vie politique et à la démocratie ; elle subit la contrainte d'une recherche de l'audience la plus large et ainsi d'une concurrence sans limite pour l'audimat. Dans cet ouvrage, Bourdieu ne s'attaque pas contre les journalistes et la télévision mais essaie de donner des outils et des armes à ceux qui se mobilisent pour que le télévision ainsi que le journalisme, qui devraient être des instruments de démocratie directe, deviennent des instruments d’oppression symbolique. Nous allons donc procéder à l'analyse de cet ouvrage.

        Tout d'abord, dans un premier temps, nous allons donc analyser la première partie de cette ouvrage intitulée « Le plateau et ses coulisses ». Cette partie démontre les différents mécanismes de la censure invisible qu'entraîne l'absence de maîtrise des instruments de production. Pour démontrer tout ce système, Bourdieu procède par une analyse en plusieurs partie.

        Premièrement, Bourdieu traite de la censure invisible. En effet, selon lui il y aurait une censure invisible dans le fait que le sujet est imposé, de même que le temps de parole est limité. Les conditions de communications sont elles aussi également imposées. Le discours est donc canalisé et nous avons donc une perte d'autonomie de ce dernier.

Nous retrouvons également une censure des journalistes. Cette autocensure est dû par la nomination des dirigeants. De plus, nous retrouvons une certaine forme d'autocensure par le conformisme, notamment par le fait qu'il y ait un nombre important de chômeurs et donc une précarité de l'emploi dans le domaine du champs journalistique, c'est-à-dire dans les professions de l'audiovisuelle, soit à travers la presse et la télévision.

Bourdieu continue en affirmant qu'il y a également une censure économique et que celle-ci ne s'effectue pas seulement à travers les publicités. Selon lui, il est important de rappeler que NBC est la propriété de General Electric, de même que ABC est la propriété de Disney ou encore que Bouygues est la propriété de TF1. De ce point de vu, cela a donc des conséquences sur toute une série de médiations. En effet, il est évident que le gouvernement s'empêchera de faire des choses à Bouygues sachant que TF1 se cache derrière ; nous assistons donc à des mécanismes anonymes qui permettent de faire de la télévision un formidable instrument de maintien de l'ordre symbolique ; il qualifie alors ceci comme des faits de diversions.

Cette violence symbolique se retrouverait à travers les faits divers ou les faits omnibus. Le règne de l'audimat a donné une place prépondérante, plus dominante aux faits divers qui avant, étaient mis à l'écart par soucis de respectabilité. La télévision attire également l'attention sur les faits omnibus, faits qui sont sans enjeux, qui ne touchent à rien d'importants et qui donc ne choquent personne ou tout du moins ne retiennent que peu d'attention. Or, ces faits occupent une place importante dans l'information et donc dans le temps à l'antenne ; chose est qui rare est à la télévision. Ainsi, en mettant l'accent sur les faits divers et donc en remplissant le temps à l'antenne par du vide, la télévision qui comporte une sorte de monopole sur la formation des « cerveaux » d'une partie importante de la population écarte les informations pertinentes que devrait posséder un citoyen en ayant accès à ses droits démocratiques. C'est alors de ce point de vu, qu'il en résulte une division au sein de la population ; nous retrouverons ceux qui peuvent lire les quotidiens dits « sérieux et la presse dans sa généralité comme Le Monde, Courrier international ou encore L'Express et à l'inverse, nous retrouverons donc les autres qui auront pour seul bagage, la télévision, c'est-à-dire ceux qui s'informe pas des données « vide de sens ».

        Ensuite, Bourdieu s'exprime sur un fait qu'il nomme « cacher en montrant ». Selon lui, la télévision peut cacher en montrant autre chose que ce qu'il faut montrer pour informer, ou en montrant des choses qui ne correspondent pas à la réalité. En effet, les journalistes opèrent une sélection de ce qui fait objet d'information. Le principe de sélection serait la recherche du sensationnel. De ce fait, la télévision appelle à un double sens de la dramatisation : elle met en scène un événement tout en exagérant l'importance, la gravité et ainsi le caractère tragique de ce dernier. C'est alors que pour captiver l'attention du public, les journalistes utilisent des mots extraordinaires parce que ces derniers sont donc à l'origine de peurs, de fantasmes, de phobies ou encore d'une fausse représentation de la réalité. Le travail sur l'image s'accompagne donc d'un travail sur les mots. Les journalistes sont donc en permanence à la recherche du scoop, ils se copient mutuellement en vue de devancer les autres, ainsi la recherche de l'exclusivité aboutit à l'uniformisation.

...

Télécharger au format  txt (28.1 Kb)   pdf (149.4 Kb)   docx (17.6 Kb)  
Voir 18 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com