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Chap 1 Régis Debray

Cours : Chap 1 Régis Debray. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Juin 2019  •  Cours  •  1 413 Mots (6 Pages)  •  401 Vues

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Dans ce chapitre on commence en se questionnant sur l’image, si c’est une idole, une œuvre d’art, un instrument de pouvoir ou un vecteur idéologique ? un mélange ? On nous rappelle que chaque époque a donné un rôle particulier à l’image, et ce depuis la préhistoire.

Racines

D’abord il a fallu prendre conscience de la mortalité pour l’humain. L’image est un témoin de la mort, le premier objet d’art une momie. L’image a toujours été au service de la mort et du secret, elle est un lien commun entre tous les hommes. Au départ les images étaient des idoles quelque choses de sacrés et donc n’étaient pas donnée a être vu par des vivant, elles étaient donc mises dans les tombeaux de la haute société pour être scellée avec les morts pour pouvoir les accompagner dans l’au-delà et ainsi rester invisible au monde des vivants. L’image était surtout un objet précieux. Mais avant cela l’image apparaissait déjà dans les grottes rupestres avec la création d’image par volonté de laissé des traces par nos ancêtres paléolithique. Dans la société greco-romaine, l’image était un témoin du triomphe de la vie pour raconter les exploits réalisés et devait à l’inverse des images égyptiennes être absolument vu. L’image par la mort est aussi remarquable dans une autre époque, à celle des rois de France. Effectivement quand l’un d’eux mourait on pratiquait « la représentation », il s’agissait, à la mort du roi de transporter son corps dans toute la France afin de diffuser sa mort. Cependant ce processus était plus long que la décomposition du cadavre, et l’exposition du corps devenait donc problématique. C’est alors qu’on a créé des statues à l’effigie du défunt pour remplacer le cadavre, mais ce n’était pas juste un remplacement physique mais aussi psychologique, la figures prenait réellement la place du mort. La population pleurait l’image sans aucune hypocrisie. Il y avait vraiment cette notion de remplacement et de devenir, l’effigie devenait le mort, était le mort.

L’image avant l ‘idée

Il y avait cette idée aussi qu’à travers l’image l’humain devenait immortel a travers l’image. La façon de voir la mort en fonction des différentes sociétés permet de nous rendre compte de leurs fonctionnements. En effet, c’est la mort et sa façon de la percevoir, de la ritualiser qui modèle la société. L’homme en dépit de ce qu’il peut montrer s’intéresse a tout ce qui est voue a disparaitre, à l’éphémères, certainement parce qu’il se rend compte que lui aussi l’est. Il crée donc l’image de ce qui est périssable afin de prolonger la longévité et tenter de le rendre immortel. Par ces rites on accepte mieux la mort, on l’accepte mieux parce qu’on essaie de la comprendre et de lui donner un sens (sens qui sera différents en fonction des croyances et des sociétés). Après une volonté d’expliquer la mort vient celle de de comprendre le monde. L’homme a toujours eu besoin de s’expliquer les choses pour les comprendre. Et c’est par l’image qu’il l’explique, qu’il trouve des solutions. Cela démontre une forme d’assurance mais correspond à un vrai besoin premier « l’image comme produit de première nécessité »

Le stade du miroir

Dans le stade du miroir, Régis Debray met en avant la recomposition par l’image du corps décomposé.

L’homme a peur de se perdre et de n’être plus rien. On pourrait comparer cette peur à la manière dont les primates traitent leurs morts et où ils deviennent des choses, abandonnées, délaissées.

L’homme a peur d’atteindre cet état de réceptacle, de coquille vide. L’image est considérée comme l’unique issus de ce besoin naturel de vivre pour les hommes, après leurs morts. Ça leur permet de créer un peu un double du vivant. Le but de toute ces démarches est de conjurer l’idée que si l’enveloppe corporelle est morte, nous ne sommes pas rien.

Finalement il existe quelque chose, une ombre qui va nous happer dans son image. Toutes ces démarches permettent de le regarder en face (le fait que nous allons « disparaitre »), de regarder en face la mort.

« Traumatisme……comme presque rien » p.26

On voit le bien-être des vivants et la

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