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Bonheur philosophie

Commentaire de texte : Bonheur philosophie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  1 497 Mots (6 Pages)  •  805 Vues

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Hédonisme : De l’étymologie grecque ancienne “hédonê” signifiant le plaisir, la jouissance : ce courant de pensée est apparu en Grèce antique, notamment avec Aristippe de Cyrène ou Epicure. Le philosophe romain Lucrèce, l'anglais Jeremy Bentham fondateur de l'utilitarisme et le français Michel Onfray peuvent aussi être cités. En philosophie, l'hédonisme est une doctrine qui voit dans le plaisir le bien suprême. Il est considéré comme le bien le plus important de l'existence humaine. Les philosophes hédonistes considèrent que le bonheur consiste dans la recherche du plaisir et de son intensité, et dans l’évitement du déplaisir. Cette recherche constitue le fondement de la morale et le but de vie. Il est intéressant de souligner que l’hédonisme ne distingue pas le bonheur du plaisir comme il est souvent le cas, mais les corrèle. Ainsi, selon eux, le bonheur est un état d’âme de satisfaction totale et durable permis par la succession de plaisirs éphémères. Les plaisirs peuvent être différents (état de satisfaction intellectuelle ou sentiment, état de satisfaction physique ou sensation). Par exemple, le plaisir de savourer un bon repas provoque la sensation de plaisir. Cette recherche constante du plaisir amène les individus à appréhender la vie d’une manière très positive et donc à être heureux. Enfin, l’hédonisme peut conduire à ne pas se soucier des conséquences de ses actes, qui peuvent être graves, tant qu’ils apportent du plaisir. Mais, certains philosophes hédonistes, ou se rapprochant de l’hédonisme, sont davantage soucieux de l’aspect moral de certaines répercussions de nos plaisirs, comme Nicolas de Chamfort : “Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà, je crois, toute la morale”.

Ataraxie : Du grec “ataraxia”, le mot ataraxie renvoie à l’absence de trouble dans l’âme, à la sérénité de celui qui maîtrise son esprit. Cette notion a été développée chez les Stoïciens, les Épicuriens et les Sceptiques : ils considèrent que le bonheur consiste dans l’ataraxie. Cette conception du bonheur est comme l’état d’esprit de celui qui vit en harmonie avec lui-même et ce qui l’entoure, une paix intérieure que rien ne vient troubler. Cette tranquillité ou sérénité de l’âme permet à l’homme certes de maîtriser ses jugements, mais surtout d’atteindre un état de satisfaction totale et durable, une plénitude sans souffrance et douleur. Selon les Stoïciens, l’ataraxie est nécessaire pour que l’homme atteigne sa finalité : le bonheur. Epictète, dans son oeuvre Le Manuel, nous offre un ensemble de conseils pour atteindre la sérénité et se libérer des maux qui troublent l’âme. Pour être heureux, l’un de ses conseils est le suivant : “il faut distinguer ce qui ne dépend pas de nous et ce qui dépend de nous”. Ici, on remarque que la recherche du bonheur suppose, selon lui, la liberté de l’esprit. Il explique que ce qui ne dépend pas de nous est constitué de l’ensemble des choses sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir comme “le corps, les biens, la réputation, les dignités” et qui réduisent notre liberté à néant. Par exemple, pour se libérer d’un état de tristesse, il faut affronter les choses telles qu’elles le sont. En effet, la liberté qui nous est donnée n’a aucun pouvoir sur ces choses. Par conséquent, pour être heureux, nous devons apprendre à vivre avec car notre posture face aux événements de la vie est un élément très important, et qui dépend de nous. Ce choix permet aux hommes d’être serein et d’éviter les troubles ou conflits intérieurs : la maîtrise de nos jugements (sur ce dont nous pouvons contrôler ou non) apparaît donc comme le facteur prépondérant pour vivre heureux et accéder au bonheur.

Apathie : Du grec “apatheia” avec “a” : privatif et “pathos” : passions, l’apathie désigne un état dans lequel le sujet ou l’individu est complètement affranchi des ses passions. Autrement dit, on parle d’absence d’énergie, d’un manque d’initiative, d’indifférence. Chez les Stoïciens, cette indifférence ne doit pas être totale ; il est nécessaire de dominer ses passions mais il ne faut pas être totalement insensible à ces dernières. En effet, les passions peuvent guider l’homme vers le bonheur si elles sont canalisées. Par exemple, lorsque les soldats sont rentrés de la Grande Guerre, la violence de masse quotidienne les a traumatisés. De retour au pays, il a été très difficile de reprendre une vie “normale” ou “ordinaire”, contenu des chocs psychologiques et/ou physiques. Malheureusement, il a été possible que certains soldats s’affranchissent de leurs passions, voire finissent indifférents face à ces dernières. On dit alors qu’ils sont apathiques. Epictète explique; dans les Entretiens, que les mésaventures

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